vendredi 30 mai 2014

L'expresso du 30 mai

Nicolas Sarkozy a déjeuné mercredi avec des sénateurs au lendemain de la démission de Jean-François Copé mis en cause dans l'affaire Bygmalion. Les récents événements ne lui ont pourtant pas faire perdre sa confiance. "Le jour où je sortirai, la cote de mes concurrents s'effondrera", a-t-il expliqué à ces sénateurs selon RTL. "Je perdrai certainement quelques points", a tout de même admis l'ancien chef de l'État. "Il supporte de plus en plus mal de ne pas pouvoir dialoguer directement avec les Français. Il m'a donné l'impression d'un cheval qui n'a jamais quitté l'entraînement", a également confié l'un des participants à la radio.

La proposition

Alors que 81% des sympathisants PS sont favorables à une primaire même en cas de candidature Hollande, selon un sondage publié vendredi par Le Figaro, l'ancien député socialiste Jérome Guedj se montre également partisan d'une telle hypothèse. "Je suis favorable à une primaire pour 2017, même si François Hollande est candidat", a-t-il indiqué vendredi sur RMC.

La négociation

Une partie de l'UMP appelle depuis plusieurs jours à se rapprocher du centre. Le député UDI, Maurice Leroy, lui, refuse l'idée de faire "un parti unique" mais ne s'oppose pas à l'idée d'un candidat commun de la droite et du centre pour 2017 : "Pourquoi pas, je pense que cela sera nécessaire", a-t-il expliqué sur i-Télé.

L'appel

La présidente d'honneur de Force Vie, Christine Boutin, a souhaité, sur RTL que son parti devienne "le premier parti de France". "J’appelle les 140.000 personnes parce qu’il faut construire la politique française. Car si les 140.000 personnes qui nous ont fait confiance, nous arrivons à les retrouver, eh bien figurez-vous que nous redevenons le premier parti de France!" Christine Boutin s'en est pris aussi au FN accusé d'être "un parti relativiste, un parti païen". "Les Français vont se réveiller un jour avec la gueule de bois", a-t-elle également ajouté.
 

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