vendredi 9 mai 2014

Sur BFMTV et RMC, Dominique de Villepin a mis en garde François Hollande contre un "problème moral de la France" et un "effacement français" sur la scène européenne et mondiale. L'ancien Premier ministre dit avoir été déçu par les deux derniers chefs de l'Etat, "mais pas de la même manière". Pourtant, s'il veut que François Hollande se "réveille", il a reconnu avoir "sans doute été parfois injuste avec Nicolas Sarkozy", son rival

La critique

Au contraire, le centriste Hervé Morin s'en est pris sur i-Télé à Nicolas Sarkozy plutôt que François Hollande sur la politique européenne de la France. "J'ai le souvenir des discours des principaux responsables politiques de la CDU et du SPD (deux formations allemandes, Ndlr) en 2011. A ce moment-là, les Allemands ont dit qu'il fallait une autre Europe", a expliqué le député UDI, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy. Qui a poursuivi : "A l'époque, qu'est-ce qu'on a fait? Il n'y a pas eu un responsable politique français qui a tendu la main à Angela Merkel en disant : 'Chiche, on fait l'Europe.'"

La polémique

Au vu de l'"horreur" de l'événement, le tweet de Thierry Mariani est "effarant", a estimé Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, sur RTL. Elle réagissait au message du député UMP qui estimait que l'enlèvement de jeunes filles par des islamistes au Nigeria, pour être ensuite revendues, "déculpabilisait" l'Occident sur l'esclavage. "C'est une polémique gratuite, il a lui-même regretté ses propos si mes informations sont exactes", a ajouté la ministre. En réalité, c'est le président de l'UMP Jean-François Copé qui a affirmé que l'ancien ministre lui avait "dit que ses propos avaient dépassé sa pensée". L'intéressé, lui, avait enfoncé le clou dans un communiqué en s'en prenant aux "professionnels de l'indignation".

Le chiffre

La réforme territoriale pourrait permettre d'économiser chaque année entre "12 à 25 milliards d'euros", affirme vendredi dans Le Figaro le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, André Vallini. Ce gain équivaut à "5% à 10%" du budget des collectivités locales, "qui représente au total 250 milliards d'euros", précise-t-il. "Ce qui est beaucoup. Sans parler des gains de temps et d'efficacité qui sont difficilement quantifiables mais sans doute très importants", a-t-il ajouté.

La réaction

"Nous n'avons pas de leçon à recevoir de la part des Etats-Unis", a déclaré sur Europe 1 Jean-Marie Le Guen, interrogé sur les "inquiétudes" de Washington à propos de la vente prévue de navires Mistral à la Russie. Le ministre des Relations avec le Parlement a vu "l'incapacité" de la Maison blanche à "réussir ce qu'on a appelé le 'reset', c'est à dire la réorganisation de ses relations avec Russie". Mais ce n'est pas une "bonne politique que de mettre ses propres difficultés sur le dos de ses alliés", a-t-il précisé.

Le rendez-vous

Le ministre français de l'Economie Arnaud Montebourg est à Berlin vendredi pour évoquer le dossier du rachat d'Alstom avec son homologue allemand, Sigmar Gabriel. Le patron de Bercy croit toujours à l'offre de l'Allemand Siemens plutôt que l'Américain General Electric. "L'offre de GE n'est pas une offre d'alliance, mais un rachat, une offre qui conduirait à un affaiblissement durable de la branche transport d'Alstom", a expliqué le ministre jeudi dans une interview au quotidien économique Frankfurter Allgemeine Zeitung.
 

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