mardi 15 juillet 2014

L'expresso du 15/07

"Après le congrès, il faut une nouvelle formation politique. L'UMP c'est fini", a déclaré le député Xavier Bertrand sur Bfmtv, au sujet des déboire de son parti. 

Le chiffre

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy enregistre une forte baisse en juin (33%, -7 points) et l'ancien président passe de la 10e à la 15e place dans le palmarès des leaders politiques, selon le baromètre Ipsos-Le Point publié mardi. Seuls 33% des Français portent un jugement favorable sur Nicolas Sarkozy contre 62% qui portent un jugement défavorable (+7). 5% ne se prononcent pas. En juin, il avait déjà régressé de 6 points, soit une chute de 13 points en deux mois.  

La justification 

"Le lapsus présidentiel a lieu quand le président est assis à une table, il n’est pas couché sur un divan. On ne peut donc pas interpréter pleinement ce lapsus qui est dû à la fatigue de la journée". C'est ainsi que le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, Thierry Mandon a tenté sur i-Télé de dédramatiser le lapsus de François Hollande. Lors de son interview du 14-Juillet, la langue du chef de l'Etat a fourché au sujet la présomption d'innocence de Nicolas Sarkozy, évoquant un "prisonnier" innocent. 

La critique 

"C'est une réforme mal engagée", a déploré Dominique Bussereau au sujet de la nouvelle carte des régions. Le président du Conseil général de Charente-Maritime est pourtant d'accord avec François Hollande sur la nécessité de former "de grandes régions autour des métropoles". Il regrette toutefois la première carte proposée par le gouvernement, mettant en cause les "visiteurs du soir" du président de la République, responsable de nombreuses modifications du projet initial.

La comparaison 

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, a dit sur France 2 son opposition au droit de vote aux étrangers pour les élections locales, évoqué lundi par François Hollande, mesure qu'il qualifie de "dernier clou sur le cercueil de la nation". "On attendrait du président de la République qu'au lien d'endormir les Français comme il l'a fait hier avec ses nouveaux mensonges, qu'il nous emmène, qu'il nous propose un cap, une vision. Au lieu de cela, on a eu une litanie de belles paroles, de belles promesses et quelques propositions totalement irresponsables, dangereuses pour le pays comme le droit de vote des étrangers", a-t-il fustigé.
 

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