mardi 22 juillet 2014

L'expresso du 22/07

Invité sur BFMTV, Stéphane Le Foll a reconnu que l'interdiction n'avait pas suffi à éviter la manifestation pro-palestinienne qui s'est déroulée samedi à Paris. "On s’est laissé dépasser par des gens qui de toute façon voulaient aller manifester", a-t-il noté.

Le lapsus

Candidat à un poste de commissaire européen, l'ancien ministre de l'Economie Pierre Moscovici continue sa tournée médiatique. Sur Europe 1, il est revenu sur son action au sein du gouvernement Ayrault : "Quand j'étais ministre des Finances, je me suis battu pour redresser la compétitivité de la France, pour réduire les déficits mais aussi pour que nous fassions en sorte de sortir de la zone euro." L'ancien ministre a probablement voulu dire "rester" dans la zone euro.

L'analyse

Alors que la communauté internationale, et le Britannique David Cameron en particulier, veut geler tout éventuel contrat avec la Russie, Paris doit toujours livrer un deuxième Mistral à Moscou, créant la polémique. "C'est un faux débat mené par des faux culs", a réagi sur i-Télé le patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis. Pour lui, "ce n'est pas (l'annulation du contrat Mistral) qui va amener les Russes à infléchir leur position (sur l'Ukraine)".

Le soutien… par défaut

Christian Estrosi se présente à la présidence de l'UMP, alors qu'il soutenait pourtant François Fillon il y a deux ans. Invité sur France 2, il explique son revirement de position : "J'ai soutenu François Fillon pour m'opposer à Jean-François Copé, car je savais qu'avec Jean-François Copé, on retournerait à ce qui est sale et moche (…) Mais je ne partage pas le même projet que François Fillon pour la France."
Lire notre interview de Christian Estrosi : "Fillon doit rester neutre"

Le point santé

Stéphane Le Foll, qui a eu un "coup de chaud" et a fait un malaise la semaine dernière, a pourtant débattu tard lundi soir autour du projet de loi d'avenir de l'agriculture et était sur le plateau de BFMTV mardi matin. "Ça va mieux", a-t-il assuré avant d'expliquer : "En politique comme ailleurs, il faut parfois penser à soi (…) J'ai eu un petit souci, cela prouve bien que nous ne sommes pas des machines."
 

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