mercredi 23 juillet 2014

L'expresso du 23/07

Michèle Alliot-Marie veut "arrêter avec les querelles d'égos" à l'UMP. L'ancienne ministre a expliqué sur BFMTV pourquoi son parti se trouve aujourd'hui dans une impasse : "Ne pas suffisamment prendre en compte les militants a mené à cette situation." "Je n'ai jamais fait partie d'aucune écurie présidentielle, il faut faire passer de côté les égos des personnes et se concentrer sur les militants", a-t-elle encore répété avant de lâcher : "Il y a des fessées qui se perdent à l'UMP."

La critique

Dans les colonnes du Parisien de mercredi, l'ancien ministre Bernard Kouchner "accuse l'Europe" qui ne fait rien pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza. Sur i-Télé, la socialiste Elisabeth Guigou, qui pourrait candidater au poste de chef de la diplomatie européenne, n'a pas nié cette réalité : "L'Europe devrait avoir une position plus nette (…) L'Europe devrait se montrer et dire nous voulons le cessez le feu."

Le soutien

Interrogé sur France 2 sur l'hypothèse d'une primaire à gauche en vue de la présidentielle de 2017, le secrétaire d'Etat André Vallini a rejeté cette idée : "Je ne peux même pas y penser. François Hollande est évidemment le candidat naturel du PS."

Le voeu

Invité d'Europe 1, Jean-Marie Le Guen est revenu sur l'organisation d'une manifestation pro-palestinienne, autorisée, mercredi en début de soirée : "Aujourd'hui, beaucoup d'organisations font un effort tout à fait particulier pour encadrer cette manifestation. (Les pouvoirs publics) mettent des moyens considérables pour éviter les dérapages." "J'espère qu'il n'y aura pas de violences", a conclu le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement.

La cuisine interne

Dans un entretien à Paris Match, Jean-Christophe Cambadélis a estimé qu'il "faut tout changer" au sein du PS. "Mais avant de s'occuper de la vitrine, il faut s'occuper du fond de commerce. Les socialistes sont confrontés à une nouvelle époque et ils doivent fonder leur socialisme moderne", a estimé le patron de la formation.

La une

Celle du quotidien espagnol El Pais qui a interviewé le Premier ministre français. "Il est temps d'avancer, notre pays l'a fait trop tard. Mais depuis trois mois, nous avons réussi beaucoup de choses", affirme Manuel Valls.
 

La réforme

Le Parlement a adopté définitivement dans la nuit de mardi à mercredi, par un ultime vote du Sénat, la réforme ferroviaire qui a été à l'origine d'une grève de deux semaines à la SNCF en juin. Le texte, issu d'un compromis entre députés et sénateurs, a été voté par les socialistes, les RDSE (à majorité PRG), les écologistes et l'UDI-UC, mais rejeté par les communistes et l'UMP.
 

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