mardi 19 août 2014

l'expresso du 19 aout

L'ex-ministre du Budget, l'UMP Valérie Pécresse, a estimé mardi que la France se trouverait "quasiment en cessation de paiement" si les taux d'intérêt venaient "par malchance" à augmenter. "Nous empruntons aujourd'hui à peu près 360 milliards d'euros par an à court et à long terme (…) Si les taux d'intérêt remontent d'un point, cela veut dire que cela nous fera trois milliards de dépenses de plus", a détaillé la députée d'opposition sur RTL. Et de conclure : "Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès" avec "le risque de ne plus pouvoir financer les services publics auxquels nous sommes attachés."

La phrase

"On devrait créer un observatoire du mépris de la culture française", a déclaré Nadine Morano, députée européenne UMP, sur RMC.

Le conseil

Pour le député UMP Dominique Bussereau, son parti ne doit pas se placer dans une politique "à droite toute". "Nous devons absolument rassembler toute la droite et tout le centre, sinon on ne passera pas la barre du second tour à la présidentielle. Il ne faut laisser personne de côté et rassembler sur une ligne modérée", estime l'ancien ministre dans une interview au Figaro, qui rejette la "tentative de droitiser l'UMP".

Le conseil (bis)

Sur France Info, Bernard Accoyer a appelé au rassemblement de sa famille politique. "Affaiblir l'UMP en séparant la droite forte des autres serait très dangereux", estime l'ancien président de l'Assemblée nationale. "Aujourd'hui, il est encore plus nécessaire que l'UMP rassemble largement, y compris les déçus de l'UMP et pourquoi pas aussi les déçus de François Hollande", a-t-il ajouté.

L'appel

Pour "sortir le pays de la difficulté", Jean-Vincent Placé (EELV) souhaite que le gouvernement aille davantage "vers l'unité nationale". Avec les "socialistes, (les) radicaux de gauche, (les) écologistes - car nous sommes dans la majorité -, et ouvrir davantage aux autres forces de gauche. Et y compris aux humanistes et aux gens de progrès. Je pense aux centristes", a indiqué le sénateur sur Europe 1. Il estime également que le gouvernement doit "infléchir" sa ligne et "ne doit pas être dans l'autoritarisme".

Le différend

Suite aux déclarations de Manuel Valls sur la poursuite de la politique actuelle, le "frondeur" socialiste Laurent Baumel estime que "le problème, est le cap choisi" par le gouvernement. "Ce qui est irresponsable, c’est la politique de l’offre actuellement menée. Si on veut de la croissance, il va falloir aller la chercher", estime le député dans une interview à Libération. Interrogé sur la position de l'Union européenne, il ajoute : "Le choix de cette politique libérale est avant tout un choix français, et il est inefficace."

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