lundi 15 septembre 2014

l'expresso du 15 septembre

Invité sur France Inter, Laurent Fabius a justifié la nécessité d'une coalition internationale en Irak. "Si nous devions intervenir là bas, ça n'est pas par plaisir", a expliqué le ministre des Affaires étrangères. "Ces égorgeurs ont un programme simple, tués tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : "Il ne faut pas croire que parce que nous n'interviendrions pas, nous serions protégés." Selon Laurent Fabius, "la France recherche la paix et la sécurité et la paix ce n'est pas le pacifisme."

L'explication

Invité sur France Info, Bernard Cazeneuve a expliqué le sens de la loi sur la lutte contre le terrorisme. "Notre objectif n'est pas de faire peur mais de prendre toutes les précautions", a expliqué le ministre de l'Intérieur. "L’objectif de la loi, c’est d’empêcher les départs" vers les terrains de djihad. Selon Bernard Cazeneuve, 200 personnes sont actuellement en France avec le souhait de se rendre en Syrie.
Lire aussi l'interview de Bernard Cazeneuve au JDD : "Face au terrorisme, il faut l'unité nationale"

L'annonce

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi. Il a publié sur Twitter plusieurs photos de son déplacement.

La réaction

"Une provocation." Voilà comment le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a qualifié sur RTL les propositions chocs du Medef pour créer des emplois. "Le Medef fait une provocation pour essayer de se placer dans le débat", estime le leader syndical. "On n'élève pas le débat public en balançant dans la presse des propositions qu'on a discuté nul part ailleurs", ajoute-t-il.

La proposition

Bruno LeMaire a proposé sur i-Télé d'être un président "100% disponible" pour un parti "100% à droite". Et malgré le retour annoncé de Nicolas Sarkozy, le député UMP ne compte pas se retirer de la course. "Les conditions de ce retrait n'existent pas."

L'appel

Jean-Christophe Cambadélis joue l'apaisement, à la veille du vote de confiance alors qu'une trentaine de députés PS devraient s'abstenir. "Je milite pour la désescalade car il s’agit simplement d’un arbitrage entre ce que l’on donne aux entreprises et ce que l’on donne aux ménages", fait valoir le premier secrétaire du PS. Selon lui, "il n’y a pas de quoi créer un schisme".

La comparaison

Interrogé sur France 2 sur le fait qu'aucun ancien président de la République n'était parvenu à revenir au premier plan de la vie politique, Brice Hortefeux a rappelé que cela "s'est produit avec la général de Gaulle". Et ce proche de l'ancien chef de l'Etat d'ajouter : "Nicolas Sarkozy peut relever des défis qui peuvent vous paraître insurmontables."
Lire aussi l'interview de François Baroin au JDD : "J'apporte mon soutien à Sarkozy"
 

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