lundi 22 septembre 2014

l'expresso du 22 septembre

Pour le patron du PS, Nicolas Sarkozy "revient la rancune au coeur et la revanche à l'esprit". "Son programme, c'est lui. Et son bilan, c'est l'autre", a jugé Jean-Christophe Cambadélis sur RTL. "Il a été candidat à la présidentielle de l'UMP pendant 48h et il est déjà dans la présidentielle", a dit le premier secrétaire socialiste, qui "aspire à débattre" avec celui qui sera probablement le prochain président de l'UMP.

La réponse

Sur BFMTV, Marine Le Pen a réagi à la prestation de l'ex-Président, qui assurait vouloir éviter aux Français le choix de "l'isolement" en cas de vote FN. "La liberté n'est pas l'isolement", a assuré l'ex-candidate à la présidentielle. Qui assure que Nicolas Sarkozy "n'a donc rien appris". Elle a affirmé ne pas être pour autant "mécontente" de son retour et s'est félicitée qu'il n'ait "pas changé". "On dirait du Chirac!", a-t-elle même lancé.

La critique

Proche de Jean-François Copé, le député UMP Franck Riester n'a pas apprécié que Nicolas Sarkozy dise qu'il n'utiliserait "pas les homosexuels contre les familles" s'il revenait au pouvoir. "Comment opposer homosexuels et familles? Les homosexuels sont au coeur des familles!", a jugé sur le site de L'Opinion l'élu qui avait voté en faveur du mariage pour tous. "Opposer familles et homosexuels, c'est un peu une ineptie", a déclaré celui qui soutient désormais Bruno Le Maire à la présidence de l'UMP.

La phrase

"Je voudrais vraiment être en guerre contre l'obsession de 2017, tout le monde est trop obsédé par 2017", a déclaré sur i-Télé le député UMP Laurent Wauquiez, qui assure toutefois que ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy, qu'il soutient.

La charge

Frédéric Péchenard directeur de campagne de Nicolas Sarkozy? "Je trouve que c'est un mauvais choix", a jugé Rachida Dati sur France Info. Pourquoi? "Nicolas Sarkozy le sait et Frédéric Péchenard aussi", a-t-elle éludé. Et alors qu'on lui faisait observer que l'ex-directeur général de la Police nationale connaissait la sarkozie et ses secrets, l'eurodéputée UMP a tranché : "Il ne me connaît pas bien moi, il ne connaît pas mes secrets. Moi je connais les siens en tous les cas", a-t-elle dit, assurant toutefois qu'il fallait désormais "faire avec" lui.

La mise au point

Non, Nicolas Sarkozy ne remettra pas en cause l'organisation de la primaire à droite, même s'il devient président de l'UMP fin novembre. C'est ce qu'a assuré le secrétaire général par intérim du parti, Luc Chatel, sur France 2. "Ce débat est derrière nous, la primaire figure dans nos statuts", a jugé le député UMP, qui assure que l'ex-Président lui a dit être "favorable à une primaire ouverte et élargie".
 

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