mardi 23 septembre 2014

L'expresso du 23 septembre

"Face au terrorisme qui joue précisément sur le terreur, sur la peur, il faut être particulièrement déterminé", a déclaré Manuel Valls sur Europe 1. Interrogé sur l'ultimatum lancé par un groupe djihadiste qui retient en Algérie un ressortissant français, le Premier ministre a promis de "tout" faire pour sa libération. Mais "si on cède, si on recule, on lui donne cette victoire", a-t-il expliqué depuis Berlin, jugeant qu'il n'y avait "aucune discussion, aucune négociation" possible.

Le jugement

Député UMP des Français de l'étranger, dans une circonscription regroupant l'Afrique de l'Est et le Moyen-Orient, Alain Marsaud a estimé sur RTL estime que l'enlèvement d'un otage français est "sans doute le premier d'une longue liste" et juge "nulles" les chances de sa libération. "Nous sommes hélas en train de devenir la cible numéro un", a expliqué l'ancien chef du Service central de lutte antiterroriste au Parquet de Paris, qui juge la France comme le "maillon faible par rapport aux Américains" car elle n'a pas la "capacité de défense de ses concitoyens à l'étranger comme les Etats-Unis.

La promesse

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a promis sur France Inter des mesures "concrètes, immédiates et rapides" aux producteurs. Il répondait à la colère des producteurs bretons qui ont manifesté violemment leur colère le week-end dernier dans le Finistère.

Le soutien

La grève à Air France "n'a aucune raison" et "représente un vrai danger pour la compagnie", a jugé Manuel Valls, qui a souhaité sur Europe 1 que le "dialogue se poursuive". S'il en appelle "à la responsabilité de chacun", le Premier ministre a invité les pilotes à "examiner les propositions de la direction". "Il ne s'agit pas de lâcher ou de soutenir, c'est l'intérêt d'Air France qui est en cause", a néanmoins jugé le Premier ministre.

L'engagement

Après Luc Chatel lundi, Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré sur BFMTV que Nicolas Sarkozy s'était engagé auprès d'elle à maintenir l'organisation d'une primaire s'il était élu président de l'UMP à l'automne. "Il me l'a dit qu'il ne lâcherait pas les primaires", a indiqué l'ancienne porte-parole du chef de l'Etat pendant la campagne présidentielle de 2012, ajoutant que ce dernier avait été "très clair à ce sujet". A Sud Ouest, Alain Juppé a averti que "l'abandon des primaires serait un point de conflit dur" avec Nicolas Sarkozy. "Je suis sûre que Nicolas Sarkozy aura à cœur de lui répondre", a précisé NKM.

La phrase

"L'UMP est déjà un mouvement du centre et de la droite. Il faut un parti clairement de droite", a déclaré sur Sud Radio le député UMP Thierry Mariani, animateur de la Droite populaire, qui juge qu'"à vouloir rassembler tout le monde, on devient flou".

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