Aurélie Filippetti était très critique sur RTL envers le gouvernement dont elle faisait encore partie il y a six semaines : "Cette politique économique, elle est inefficace sur la réduction du chômage (…) J'entends le mécontentement qui s'exprime partout dans le pays." L'ancien ministre redevenu élue de Moselle s'est expliquée sur son départ du gouvernement : "Les gens qui m'ont élu en 2012 comme députée ne veulent pas que je me taise au moment de désaccords." Et de prévenir l'exécutif qu'elle serait prête à rejoindre les frondeurs socialistes : "Mon vote est libre (…) Un parlementaire ne doit pas être un godillot."
L'analyse de risque
Le virus Ebola arrivera-t-il en France? "Le risque zéro n'existe pas", a reconnu sur France Info la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Cette dernière a toutefois assuré que "la France est prête à faire face à d'éventuels cas de malades" sur son territoire. Elle a notamment rappelé qu'une infirmière de MSF ayant contracté le virus en Afrique de l'Ouest avait été soignée en France et était maintenant guérie.
Lire notre interview : "Il peut y avoir un cas d'Ebola en France, mais pas d'épidémie"
Le qualificatif
Pour Gérald Darmanin, porte-parole de Nicolas Sarkozy dans sa campagne pour la présidence de l'UMP, Manuel Valls et son ministre de l'Economie Emmanuel Macron sont avant tout des "libéraux". "Ils sont plus libéraux que moi", a même estimé cet élu du Nord.
Le désamorçage
Chacun de leur côté, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis et celui de l'Assemblée nationale Claude Bartolone ont tenté de minimiser l'impact des frondeurs dans le débat budgétaire qui s'annonce pourtant houleux au Parlement. "Jamais dans notre histoire, il n'y a eu une période où nous avons été aussi peu divisés", a ainsi assuré Claude Bartolone sur France Inter. Jean-Christophe Cambadélis a, lui, appelé les frondeurs "à cogner contre la politique qu'annonce l'UMP". Sur Sud Radio, le patron du PS a également démenti une tension entre Martine Aubry, la maire de Lille, et Manuel Valls, annonçant que les deux responsables déjeuneront ensemble jeudi.
Le regret
L'eurodéputée UMP Nadine Morano a eu des mots très durs sur BFMTV envers Pierre Moscovici, candidat au poste de commissaire européen aux Affaires économiques : "M. Moscovici est un sous-commissaire européen qui se retrouve sous la tutelle de deux vice-présidents. La France, pays fondateur de l'Union, se retrouve dans cette position."
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