lundi 13 octobre 2014

L'expresso du 13 octobre

Après avoir dit dimanche "que quand le président de la République s'exprime, les ministres appliquent", le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a de nouveau attaqué le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron sur France Info. "Ce ne sont pas les mesures visant à encadrer les chômeurs qui créent la croissance", a-t-il expliqué. Dans le JDD, Emmanuel Macron avait assuré qu'il ne devait "pas y avoir de tabou ni de posture" sur l'assurance-chômage. 

L'explication

Sur France Info, l'ancien ministre, Benoît Hamon, a également critiqué les "initiatives désordonnées" du gouvernement destinées à "amadouer l'Union européenne" après les propos d'Emmanuel Macron sur l'assurance-chômage, "pas la bonne manière de faire" selon lui. "la France n'a pas d'autre choix face à la Commission européenne, sauf à perdre sa crédibilité, que d'accélérer sur les réformes dites structurelles, un agenda qui n'est pas le sien. Je crois qu'Emmanuel Macron comme le Premier ministre mettent en oeuvre des propositions, les mettent en débat parce qu'ils n'ont pas d'autres choix que de le faire et que l'Union européenne l'exige", a-t-il expliqué.

La menace

Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, continue de menacer de quitter le gouvernement : "Si nous ne sommes là que pour le décorum, nous n'avons pas de raison de rester au Gouvernement", a-t-il déclaré sur RMC. "Nous demandons au PS plus d'humilité et de respect envers ses alliés", a-t-il ajouté.

La proposition 

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, maintient son projet de "moduler" les allocations familiales en fonction des revenus. Le groupe socialiste doit discuter mardi d'une proposition de loi.
 

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