vendredi 17 octobre 2014

L'expresso du 17 octobre

Sur France 2, la maire de Paris Anne Hidalgo s'est montrée très prudente quant à la volonté du gouvernement de moduler les allocations familiales. La socialiste a exprimé ses réserves quant aux "modalités de mise en œuvre" de cette mesure et a demandé "beaucoup plus de progressivité", sans quoi les classes moyennes seraient directement impactées par la modulation.

La colère

Pour une partie de la droite, la modulation des allocations familiales est un casus belli. Le député UMP Hervé Mariton y a vu sur BFMTV une "attaque supplémentaire contre la famille" et "la remise en cause du principe d'universalité" de cette aide, ce dont se défend le gouvernement. "Quelle sera la prochaine étape? Que les remboursements de soins de la Sécurité sociale ne seront pas les mêmes suivant les revenus?", s'est ainsi indigné le candidat à la présidence de son parti.

Le démenti



Ségolène Royal a-t-elle été recadrée par François Hollande, comme l'affirme Le Parisien? "Je n'en n'ai vraiment pas le souvenir, mais si ça fait plaisir à certains…", a souri l'intéressée sur i-Télé. La ministre de l'Ecologie assure que le Président ne lui a pas dit "un mot" sur sa proposition de rendre gratuites les autoroutes le week-end. "Au contraire", estime Ségolène Royal, son ancien compagnon l'a "félicité pour l'adoption" de la loi sur la transition écologique.

La prédiction

Manuel Valls "est avant tout occupé à la mise en scène de sa sortie" (...) Il cherche la bonne posture pour prendre un jour l'opinion publique à témoin en disant 'voyez, moi je suis un réformateur. Le président de la République a peur des réformes et on ne peut pas travailler avec cette majorité'", a déclaré Christian Jacob dans un entretien accordé au Figaro. Selon le patron des députés UMP, "le nouvel échec de la gauche aux cantonales de mars 2015" pourrait être "le bon prétexte" pour le Premier ministre de quitter le gouvernement.

La divergence



"Fessenheim fermera" avant 2017, a assuré la patronne des écologistes, Emmanuelle Cosse, sur France Info. La secrétaire nationale d'EELV assure que François Hollande s'est engagé en ce sens, à l'occasion d'une rencontre entre eux lundi. "C'est compliqué, je suis très pragmatique", a répondu sur i-Télé Ségolène Royal, qui avait dit mardi ne pas être certaine que le site alsacien ferme en premier. La ministre de l'Ecologie a évoqué une "hypothèse avancée pendant la campagne présidentielle". "Ce qui est sûr, c'est que deux réacteurs fermeront", a-t-elle ajouté, sans préciser lesquels.

La phrase

Le Parti radical de gauche "a besoin de plus de respect", a indiqué Thierry Braillard, l'un de ses représentants au gouvernement. Alors que sa formation doit dire vendredi si elle continue de participer à la majorité gouvernementale, le secrétaire d'Etat aux Sports a dit attendre davantage, "notamment sur la réforme territoriale".

Le soutien



Eric Woerth "s'inscrit en faux" contre cette "perception globale" que le retour de Nicolas Sarkozy serait raté. "Nicolas Sarkozy s'adresse aux militants (...) et donc il a un langage qui s'adresse aux militants", a fait savoir sur RTL le député de l'Oise, en affirmant que cela fonctionnait "plutôt bien". L'ancien ministre a assuré que l'ex-Président revenait même "par l'humilité", en choisissant de se présenter d'abord à la présidence de son parti.
 

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