Si Valéry Giscard d'Estaing, invité sur RTL, admet ne pas connaître suffisamment les dernières propositions de Marisol Touraine sur le congé parental pour les juger, il prévient : "Ne vous attaquez pas au soutien de la famille en France, c'est la seule réussite que nous avons." Il estime que le gouvernement se doit de préserver la seule "chose positive", c'est-à-dire "la démographie, la famille."
Le conseil
Anne Hidalgo a détaillé sa méthode sur France Info pour réunir la gauche au Conseil de Paris : "Il faut dialoguer. L'humain n'a pas inventé quelque chose de mieux que la parole pour régler les problèmes." "Le compromis n'est pas la compromission", a-t-elle expliqué, évoquant la situation du gouvernement dont les écologistes ne font plus partie depuis six mois. La maire socialiste de Paris a regretté "un besoin d'efficacité qui n'est pas au rendez-vous" au sommet de l'Etat.
L'analyse
Alors que Bernadette Chirac soutient Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac défend Alain Juppé dans les colonnes du Figaro de jeudi. "Au moins, les deux ont de la constance, aussi bien Jacques Chirac que Bernadette", a commenté, amusé, le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé qui évoque "une guerre de couples plutôt cocasse".
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Le mea culpa
Invité sur France Inter à répondre aux questions des auditeurs, François Fillon, interrogé sur son bilan à Matignon, a reconnu : "Nicolas Sarkozy, moi, le gouvernement, la majorité, on aurait pu faire mieux." Et de noter plus généralement : "Pendant 30 ans on a accumulé les contraintes, pour protéger les Français. Il faut mettre un peu plus de liberté."
Cela ne l'a pas empêché de parler aussi d'égalité. Affirmant avoir été "le premier en 2003 à aligner la durée de cotisation du privé sur le public", il a proposé le passage de l'âge de départ à la retraite "à 65 ans pour tout le monde, la convergence des régimes publics et privés". "Il faut assurer une égalité complète entre tous les Français", a martelé l'ancien Premier ministre. Nicolas Sarkozy, lui, propose la retraite légale à 63 ans.
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L'explication de texte
Dans Les Echos de jeudi, Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, a justifié la hausse de deux centimes d'euros de la taxe sur le diesel, inscrite dans le budget 2015. "Il n'est pas question de se passer du diesel, mais il faut penser au futur", a-t-il expliqué avant d'assurer : "Le diesel reste un carburant plus avantageux en termes de prix que l'essence." "Ces deux centimes de hausse sont nécessaires pour financer les infrastructures", a encore ajouté le locataire de Bercy.
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L'attaque
Hervé Mariton, candidat outsider à la présidence de l'UMP, a balayé sur France 2 la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un nouveau parti : "Ce n'est pas en changeant de nom qu'on réglera le problème. Ce sera une opération de com'. Mais les Français ne sont pas dupes."
Le "chemin"
A en croire le député PS Arnaud Leroy, qui s'est confié à la journaliste du Point Charlotte Chaffanjon, Arnaud Montebourg vise la présidentielle de 2017. L'ancien ministre poserait "des jalons" en vue de la prochaine échéance. Il devrait aussi profiter des prochains mois pour monter une entreprise, dans les nouvelles technologies. Elle devrait être spécialisée dans le matériel médical. Après avoir été ministre, avant d'être candidat, il sera donc petit entrepreneur.
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