jeudi 23 octobre 2014

L'expresso du 23 octobre

Dans le Parisien/Aujourd'hui en France, Alain Juppé plaide pour une réduction de moitié le nombre de parlementaires. "Ce n'est pas ce qui va nous permettre de rééquilibrer les comptes publics" mais "il faut le faire. C'est un bon signal", a insisté le candidat à la primaire UMP pour la présidentielle de 2017. "Il y a 577 députés et 348 sénateurs, plus de 900 au total. C'est évidemment beaucoup trop", juge le maire de Bordeaux qui "pense qu'une diminution de moitié ne serait pas absurde, autant pour une raison d'efficacité démocratique que pour une raison d'économies". Un combat que partage Claude Bartolone qui, sur RTL, a rappelé que dans son dernier ouvrage il plaidait pour 400 députés au lieu de 577.

L'avis

Réagissant à l'interview de Manuel Valls dans L'Obs,appelant à en finir avec la gauche passéiste, Claude Bartolone considère qu'il s'agit d'une" faute". Le président de l'Assemblée nationale conseille au Premier ministre de se "concentrer" sur "son travail de Premier ministre", de "répondre aux attentes des Français" et de "laisser ce débat aux militants socialistes". Ce n'était pas le "meilleur moment pour pousser cette chansonnette", a ajouté Claude Bartolone.

La confiance

Claude Guéant a-t-il été écarté de la campagne pour la présidence de l'UMP de Nicolas Sarkozy? L'ancien ministre de l'Intérieur ne trouve pas. "Je vais avoir 70 ans (en janvier, Ndlr), il est tant de faire la place aux jeunes", a-t-il souri sur i-Télé. Au sujet des attaques de Patrick Buisson, dans L'Obs, qui menace de faire des révélations fracassantes, Claude Guéant reste serein, jugeant toutefois que ce "type de propos n'est pas convenable", de la part de "quelqu'un qui a été un proche collaborateur du Président de la République. "Je ne vois pas ce qu'il y a à craindre", a-t-il ajouté.

La réplique

Quand François Hollande a remis mercredi les insignes de Grand-Croix de l'ordre national du Mérite à Manuel Valls, il a cité Clemenceau et déclaré qu'on "peut réussir sa vie sans être Président". Manuel Valls dit avoir ressenti une "grande émotion" et ne veut pas y voir une pique. "Vous ne trouverez jamais chez moi la moindre distance critique", par rapport au président de la République, a-t-il déclaré sur BFMTV, saluant, "l'humour" du chef de l'Etat, "une merveilleuse arme". François Hollande a "parfaitement raison", a-t-il ajouté. Clemeneceau est quelqu'un qui a eu raison tout au long de sa vie" , a-t-il rappelé au passage, saluant le "beau parcours de ce "géant de l'Histoire".

L'attaque

En visite à la Fiac, où il a notamment croisé Zahia, Manuel Valls en a profité pour envoyer une petite pique à Benoît Hamon, très critique envers la politique du gouvernement. "Désolé, je ne réponds pas à propos de Benoît Hamon. Il n’est pas exposé ici, il n’est pas suffisamment à l’avant-garde", a lâché le chef du gouvernement selon Le Parisien.
 

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