jeudi 20 novembre 2014

L'expresso du 20 novembre

Après le secrétaire d'État à la Réforme de l'État, Thierry Mandon, c'est au tour d'un ancien ministre, Benoît Hamon, de demander l'organisation d'une primaire à gauche en vue de la prochaine présidentielle. "Oui il faut organiser une primaire PS pour rassembler toutes les forces de gauche", a-t-il déclaré jeudi, sur RTL. Interrogé pour savoir si François Hollande devrait se plier à cet exercice dans le cas où il se représenterait, l'ex-ministre de l’Éducation a répondu "oui". "Les primaires sont valables pour les sortants."

L'inquiétude

Jean-Marie Le Pen entreprend en ce moment la rédaction de ses mémoires à Punta Cana, en République dominicaine. "Je parle de (...) ce qu'a été ma jeunesse durant la guerre que moi j'ai connue, de l'Algérie, des 64 campagnes nationales qu'on a menées au FN", explique-t-il au Lab d'Europe 1. Ses futures pourraient-elles inquiéter Marine Le Pen, qui veut lisser l'image du FN? "Non, mais ça risque d'en inquiéter un certain nombre d'autres", a-t-elle assuré sur le plateau d'i-Télé, avant de préciser ne pas être certaine d'avoir la "primauté" de sa lecture.

L'espoir

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire jette ses dernières forces dans la bataille. "Les adhérents veulent-ils le renouveau ou la fin de l'UMP?", s'est-il interrogé sur LCI. "Personne, Nicolas Sarkozy compris, ne peut ignorer l'affaire Bygmalion", a-t-il poursuivi, avant d'assurer ne vouloir "abattre personne". "Je ne brigue pas l'UMP pour des ambitions présidentielles" a-t-il rappelé, avant de souligner, plein d'espoir : "Le jeu est plus ouvert que ne le disent les indicateurs. L'élection n'est pas jouée".

Le soutien

Ancien ministre et député de la Drôme, Gérard Longuet confirme que pour la présidence de l'UMP, sa préférence va à Hervé Mariton, comme il le rappelle dans Le Figaro, jeudi. "Je suis content qu'il soit candidat", déclare-t-il, estimant que "la clarté de son engagement libérale pour la France en matière économique et son regard plus traditionnel sur la société" seraient bénéfiques au parti. Pour la primaire UMP en vue de 2017, le sénateur réaffirme son soutien à François Fillon.

Le chiffre : 604

C'est, en millions d'euros, le coût total des élections présidentielles et législatives de 2012, révèle Le Parisien en s'appuyant sur un rapport de l'inspection générale de l'administration. 70% de cette somme a été prise en charge par l'Etat, le reste par les communes. Le document indique en outre que quelque 506.000 électeurs, soit 1% du corps électoral, seraient inscrits dans deux communes différentes et pourraient donc théoriquement voter deux fois!
 

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