vendredi 21 novembre 2014

L'expresso du 21 novembre

François Hollande entretient-il le flou sur l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017? Dans des confidences rapportées dans la presse, le chef de l'Etat ne fermerait en effet pas la porte à cette hypothèse. Décryptage de l'un de ses proches dans Libération : "Ce n'est pas parce que Hollande dit qu'il se prépare à la primaire qu'il la souhaite. Aujourd'hui, l'erreur serait de faire entendre qu'il est contre. Ce serait un véritable aveu de faiblesse." "François Hollande fait du François Mitterrand. Il laisse la porte ouverte pour troubler le jeu jusqu'au dernier moment au sein de son propre camp, mais aussi à droite", résume un autre de ses visiteurs à l'Elysée dans Le Figaro.

Le plan

Invitée de RTL, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, est revenue sur le plan de 50 millions d'euros par an pour lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année (environ 140.000 jeunes concernés). Elle souhaite voir ce chiffre "diminuer par deux d'ici 2017". Une des mesures qu'elle entend développer prévoit notamment "d'offrir des formations aux parents qui ne parlent pas forcément français, pour qu'ils soient à même d'aider leurs enfants".

L'attaque

Emmanuel Macron entend assouplir les 35 heures, et il l'a répété jeudi à l'Assemblée nationale, se mettant une nouvelle fois à dos les frondeurs du Parti socialiste. Invité d'iTélé, l'un d'entre eux, Jérôme Guedj, n' pas fait dans la langue de bois : "Emmanuel Macron est probablement très sympa, mais il faut qu'il arrête!" S'il estime que "l'objectif (des frondeurs ) n'est pas de faire tomber le gouvernement", il entend remettre les choses à plat avant 2017 : "Il faut banaliser l'idée de ces primaires, elles vont être nécessaires". Avec un candidat frondeur? "Probablement".

Le doute

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, le parti de droite redoute un fiasco similaire à celui qui avait suivi le scrutin de novembre 2012. Interrogé dans Le Parisien, Bruno Le Maire émet des doutes : "C'est la première fois que l'on organise un vote électronique de cette ampleur dans notre famille politique. Et comme dans toutes les premières, il y a des ratés", déclare-t-il. L'ancien ministre de l'Agriculture va plus loin : "Quant au résultat, il devra être incontestable. Je serai très vigilant sur ce point".

Le verre à moitié plein

Alain Juppé serait en manque de soutien chez les parlementaires. Selon Europe 1, à peine 10% des députés UMP le soutiennent pour la primaire de 2016. Plaisanterie de Benoist Apparu, proche de l'ex-Premier ministre, dans Le Figaro : "10%, ça fait 20 députés ; je ne suis pas sûr de les connaître tous!" Mais l'élu de la Marne précise que "ce n'est pas parce qu'on ne fait pas étalage de nos soutiens qu'on n'y travaille pas ou qu'ils n'existent pas".

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