jeudi 13 novembre 2014

Même exclu de l’UMP, Jérôme Lavrilleux continue de régler ses comptes et a évoqué notamment l’affaire Jouyet-Fillon, qui secoue actuellement son ancien parti. Au micros des journalistes d’i-Télé, le député européen n’a pas été tendre avec François Fillon. Il a en effet comparé le déjeuner entre l’ancien Premier ministre et le sécrétaire général de l’Elysée à une rencontre entre "Gaston Lagaffe et Iznogoud", ce personnage de BD qui se rêve "calife à la place du calife". "Il y a une forme d’obsession chez François Fillon d’essayer d’atteindre Nicolas Sarkozy", conclut-il.

L’esquive

L’affaire Jouyet-Fillon empoisonne aussi le gouvernement, à l’image de Ségolène Royal, qui n’a pas souhaité se prononcer sur une éventuelle démission de Jean-Pierre Jouyet. Invitée de France Info, la ministre de l’Ecologie a préféré évoquer une actualité plus positive, celle du robot Philea, qui s’est posé mercredi sur la comète "Tchouri" : "Beaucoup de temps a été perdu sur cette histoire (...) Je ne contribuerai pas à ce mini feuilleton. Surtout à un moment où on voit une prouesse européenne qui vient de se réaliser dans la conquête de l'espace..."

La transparence

Autre actualité brûlante pour l'exécutif : le barrage de Sivens, et la mort fin octobre de Rémi Fraisse. Suite aux publications du Monde, qui a révélé mercredi un procès-verbal embarrassant pour les gendarmes, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a été interrogé sur le silence qui a suivi les faits, à la tête de l’Etat. Sur le plateau d'i-Télé, il a déclaré que "les précautions ont peut-être été prises pour éviter de parler à tort et à travers", assurant que "la transparence sera faite". Et de conclure : "On ne doit rien cacher sur ce qui s'est passé."

La défense

En pleine polémique sur la mort de Rémi Fraisse, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuv fait lui aussi front. Il a assuré sur France Inter que "les gendarmes ont tout dit". Prenant la défense des forces de l’ordre, il s’est interrogé : "La grenade offensive, qui vous dit qu'elle a été tirée en direction des manifestants?" Quant au procès-verbaux révélés par Le Monde, il a déclaré qu’ils "n'ont jamais été portés à (sa) connaissance", avant d’assurer que la fermeté envers les manifestants, "ce n'était pas (ses) consignes".

L'aveu

Si François Hollande a assuré qu'aucune nouvelle augmentation d'impôt n'aurait lieu en 2015, le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a nuancé le propos sur RTL. Il a en effet déclaré que la surtaxe des résidences secondaires "alimentera le budget des communes qui le décideront". Avant de se justifier : "Le président de la République a dit pas d’impôts supplémentaires à partir de l’an prochain. Nous ne sommes pas en 2015."
 

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