jeudi 11 décembre 2014

L'expresso du 11 décembre

Interrogée sur sa défense de la torture en cas de danger imminent, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a rejeté une "polémique artificielle". "Je suis opposée à la torture", a-t-elle clamé. "La dernière fois que la torture a été utilisée, c'était durant la guerre d'Algérie sous un gouvernement socialiste, et le ministre de l'Intérieur, s'appelait François Mitterrand", a-t-elle ajouté.

La défense

Avant la tribune de Martine Aubry dans LeMonde, le Premier ministre, Manuel Valls, se voulait confiant sur le passage de la loi Macron, selon des propos rapportés par Le Figaro : "On dit la gauche divisée sur le sujet; mais qui ai-je entendu critiquer le texte durant le week-end? Gérard Filoche, Jérôme Guedj et Marie-Noëlle Lienemann. Des personnages considérables". Sur RTL, Emmanuel Macron a également défendu sa loi et son parcours : "Je suis de gauche sinon je ne serais pas là", a affirmé le ministre de l'Economie, qui en a marre d'être dans "l’auto-justification". 

La réponse

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, est revenue sur France Info sur le fait qu'elle n'avait pas réussi à citer un seul livre de Patrick Modiano en octobre sur Canal + : "Un ministre de la Culture en 2014, ce n'est pas quelqu'un qui est payé pour lire des livres chez soi", s'est-elle défendue.

La bouderie

Proche de Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, Nadine Morano a refusé un poste de secrétaire nationale de l’UMP à la formation professionnelle et à l’apprentissage. L'ancienne ministre explique dans une interview au Républicain Lorrain qu'elle a préféré "rester à l’extérieur de cette foire d’empoigne où lui-même finit par faire le contraire de ce qu’il dit". "Si, par malheur, Nicolas Sarkozy avait annoncé par avance le ticket Wauquiez-NKM à la tête du parti, il n’aurait pas obtenu 64% et pas même 50%", a-t-elle également avancé.

La proposition

L'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati a assuré que Nicolas Sarkozy lui avait proposé un poste dans la nouvelle organisation de l'UMP. "J'attends de connaître sa ligne pour donner ma réponse", a-t-elle dit sur RMC/BFM TV expliquant qu'elle ne voulait pas "repartir sur une campagne sur la cantine et l'abattage de la viande halal". 

Le point d'accord

L'ancien candidat à la présidentielle Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a demandé dimanche à la chancelière allemande Angela Merkel de "fermer sa gueule". "On a tous eu envie de le dire à un moment donné", a renchéri Marine le Pen sur Radio Classique/LCI. 
 

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