MEURTRE D'AGNES – Brice Hortefeux, sur Canal + Le vice-président du conseil national de l'UMP a qualifié de "misérable" la réaction du socialiste Benoît Hamon, critiquant la réponse du gouvernement à l'assassinat d'Agnès, 13 ans, en Haute-Loire. "Cette déclaration de Benoît Hamon est misérable", a lancé Brice Hortefeux. "On est tous profondément émus par l'horreur de cette bestialité", a-t-il poursuivi à propos de l'assassinat de la collégienne en Haute-Loire. "C'est d'abord un sentiment d'émotion, de solidarité qui doit nous guider. Pas des petites phrases politiciennes et volontairement polémiques." "Il ne s'agit pas de légiférer dans l'urgence puisque des mesures très importantes ont été adoptées depuis 2002", a-t-il dit. "Benoît Hamon aurait mieux fait de dire: nous, au PS, nous avons commis l'erreur de ne pas voter ce que la majorité proposait, notamment les centres éducatifs fermés", a-t-il ajouté.
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AREVA – François Baroin, sur France 2.
Le ministre de l'Economie assure qu'il n'y a "aucune raison" qu'Areva supprime des emplois en France. Le groupe nucléaire public avait démenti lundi soir des informations de presse selon lesquelles son nouveau plan stratégique, attendu le mois prochain, prévoirait de supprimer 2.700 à 2.900 emplois. Suite à ce démenti, François Baroin a annoncé qu'il recevrait mardi le président du directoire d'Areva, Luc Oursel. "Il n'y aura pas de suppressions d'emplois à Areva".
Le ministre de l'Economie assure qu'il n'y a "aucune raison" qu'Areva supprime des emplois en France. Le groupe nucléaire public avait démenti lundi soir des informations de presse selon lesquelles son nouveau plan stratégique, attendu le mois prochain, prévoirait de supprimer 2.700 à 2.900 emplois. Suite à ce démenti, François Baroin a annoncé qu'il recevrait mardi le président du directoire d'Areva, Luc Oursel. "Il n'y aura pas de suppressions d'emplois à Areva".
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ACCORD PS-EELV, Gérard Collomb, dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Commentant l'accord passé par son parti avec les écologistes, le sénateur-maire de Lyon fait part de son mécontentement. "Je me suis toujours battu contre les Khmers rouges, je ne plierai pas aujourd'hui devant les Khmers verts!", a-t-il déclaré, dénonçant "cette forme de terrorisme intellectuel" de certains écologistes comme selon lui le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au Conseil régional, Philippe Meirieu. "Avec ses amis, il a même été jusqu'à demander à lire les scénarios financés par Rhône-Alpes Cinéma -une de nos institutions culturelles- pour vérifier s'ils sont politiquement corrects", a-t-il affirmé.
Commentant l'accord passé par son parti avec les écologistes, le sénateur-maire de Lyon fait part de son mécontentement. "Je me suis toujours battu contre les Khmers rouges, je ne plierai pas aujourd'hui devant les Khmers verts!", a-t-il déclaré, dénonçant "cette forme de terrorisme intellectuel" de certains écologistes comme selon lui le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au Conseil régional, Philippe Meirieu. "Avec ses amis, il a même été jusqu'à demander à lire les scénarios financés par Rhône-Alpes Cinéma -une de nos institutions culturelles- pour vérifier s'ils sont politiquement corrects", a-t-il affirmé.
ACCORD PS-EELV, Christophe Borgel à l'AFP.
Le secrétaire national du PS aux élections a répondu aux propos de Gérard Collomb concernant l'accord passé avec les écologistes. "Sa lecture est totalement fausse", a-t-il répliqué. "Aussi bien sur le plan programmatique que sur le plan électoral, cet accord a été bâti pas à pas, dans un dialogue permanent entre Martine Aubry (première secrétaire du PS) et François Hollande", a-t-il affirmé. "De la même manière que quand François Hollande a dit qu'il n'arrêterait pas Flamanville, Martine Aubry partageait totalement ce point de vue, sur l'accord électoral (pour les législatives) les décisions ont été prises ensemble", a-t-il insisté.
Le secrétaire national du PS aux élections a répondu aux propos de Gérard Collomb concernant l'accord passé avec les écologistes. "Sa lecture est totalement fausse", a-t-il répliqué. "Aussi bien sur le plan programmatique que sur le plan électoral, cet accord a été bâti pas à pas, dans un dialogue permanent entre Martine Aubry (première secrétaire du PS) et François Hollande", a-t-il affirmé. "De la même manière que quand François Hollande a dit qu'il n'arrêterait pas Flamanville, Martine Aubry partageait totalement ce point de vue, sur l'accord électoral (pour les législatives) les décisions ont été prises ensemble", a-t-il insisté.
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Mardi, Eva Joly reprend la main
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LEGISLATIVES - Danièle Hoffman-Rispal, dans une lettre à Martine Aubry.
Évincée de sa circonscription par l'accord national PS-EELV au profit de la candidate EELV Cécile Duflot, la député socialiste de Paris a tenu à expliquer à Martine Aubry pourquoi elle se présenterait malgré tout dans la 6e circonscription (XIe et XXe arrondissements de Paris). "Ce n'est pas le principe d'une candidature de Cécile Duflot aux législatives qui m'interpelle. J'ai dit mon admiration pour elle. ", concède la députée qui brigue un troisième mandat. Elle ajoute toutefois: "Ses qualités devraient lui permettre de contester son siège à n'importe quel élu de la majorité, d'autant plus à Villeneuve-Saint-Georges, ville où elle réside, qui lui a confié un mandat et qui fut longtemps une circonscription marquée à gauche." Danièle Hoffman-Rispal exprime aussi son "doute" pour ses "camarades parisiens, aux yeux desquels ce parachutage peut faire l'effet d'un désaveu".
Évincée de sa circonscription par l'accord national PS-EELV au profit de la candidate EELV Cécile Duflot, la député socialiste de Paris a tenu à expliquer à Martine Aubry pourquoi elle se présenterait malgré tout dans la 6e circonscription (XIe et XXe arrondissements de Paris). "Ce n'est pas le principe d'une candidature de Cécile Duflot aux législatives qui m'interpelle. J'ai dit mon admiration pour elle. ", concède la députée qui brigue un troisième mandat. Elle ajoute toutefois: "Ses qualités devraient lui permettre de contester son siège à n'importe quel élu de la majorité, d'autant plus à Villeneuve-Saint-Georges, ville où elle réside, qui lui a confié un mandat et qui fut longtemps une circonscription marquée à gauche." Danièle Hoffman-Rispal exprime aussi son "doute" pour ses "camarades parisiens, aux yeux desquels ce parachutage peut faire l'effet d'un désaveu".
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CANDIDATURE ECOLO – Eva Joly, dans Le Monde.
Après quelques jours de silence médiatique, Eva Joly est "plus décidée que jamais" à porter les couleurs d'EELV à la présidentielle. Interrogée sur l'accord conclu dans la douleur avec le PS pour 2012, l'eurodéputée affirme que "cet accord ne (la) fait pas rêver" avec des désaccords actés sur "l'EPR, la sortie du nucléaire, Notre-Dame-des-Landes, la réduction des déficits". "Les négociateurs écologistes ont fait de leur mieux. Mais la vérité, c'est que les amis de François Hollande se sont révélés archaïques face à la modernité de notre projet", juge-t-elle. Comme on lui fait remarquer que le candidat PS est intervenu, contrairement à elle dans les négociations, elle répond: "Libre à lui", mais "je ne suis pas sûre qu'il ait gagné à se mêler de tambouille politicienne".
Après quelques jours de silence médiatique, Eva Joly est "plus décidée que jamais" à porter les couleurs d'EELV à la présidentielle. Interrogée sur l'accord conclu dans la douleur avec le PS pour 2012, l'eurodéputée affirme que "cet accord ne (la) fait pas rêver" avec des désaccords actés sur "l'EPR, la sortie du nucléaire, Notre-Dame-des-Landes, la réduction des déficits". "Les négociateurs écologistes ont fait de leur mieux. Mais la vérité, c'est que les amis de François Hollande se sont révélés archaïques face à la modernité de notre projet", juge-t-elle. Comme on lui fait remarquer que le candidat PS est intervenu, contrairement à elle dans les négociations, elle répond: "Libre à lui", mais "je ne suis pas sûre qu'il ait gagné à se mêler de tambouille politicienne".
CANDIDATURE DE HOLLANDE – François Bayrou, dans Libération
Le président du Modem éreinte juge que le candidat socialiste à l'Elysée "parle comme si c'était fait" mais "commence à avoir du mal", handicapé par un programme PS "insoutenable sur plusieurs points". Selon Bayrou, Hollande "commence à avoir du mal" dans sa campagne "parce qu'il n'est plus jugé en comparaison avec ses rivaux du PS mais en lui-même". "'Je ne suis pas un contre-président. Je suis le prochain', déclare Hollande. Il parle comme si c'était fait. Or ce n'est pas fait !" ironise le président du Modem qui s'en prend aux propositions socialistes. "Le programme PS, que (François Hollande) a accepté, est insoutenable sur plusieurs points : 300.000 emplois-jeunes, 70.000 postes d'enseignants, allocation générale d'autonomie pour les étudiants, retraite à 60 ans."
Le président du Modem éreinte juge que le candidat socialiste à l'Elysée "parle comme si c'était fait" mais "commence à avoir du mal", handicapé par un programme PS "insoutenable sur plusieurs points". Selon Bayrou, Hollande "commence à avoir du mal" dans sa campagne "parce qu'il n'est plus jugé en comparaison avec ses rivaux du PS mais en lui-même". "'Je ne suis pas un contre-président. Je suis le prochain', déclare Hollande. Il parle comme si c'était fait. Or ce n'est pas fait !" ironise le président du Modem qui s'en prend aux propositions socialistes. "Le programme PS, que (François Hollande) a accepté, est insoutenable sur plusieurs points : 300.000 emplois-jeunes, 70.000 postes d'enseignants, allocation générale d'autonomie pour les étudiants, retraite à 60 ans."
Vallini : "Hollande sera présent sur la sécurité" par Europe1fr
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