Revenant sur son départ de l'équipe gouvernementale, l'ex-chef de file de la diplomatie française a expliqué avoir "préparé une lettre de démission (qu'elle) a rédigé dans la nuit de samedi à dimanche en rentrant du Koweït", où elle participait aux célébrations du 20e anniversaire de la libération du pays. "Je suis allée voir le président de la République en début d'après-midi (dimanche) et je lui ai dit 'voilà l'analyse que je fais de la situation et je pense plus raisonnable de vous présenter ma démission'", a ajouté Michèle Alliot-Marie, précisant qu'elle n'en voulait pas ni à Nicolas Sarkozy, ni à François Fillon, qui l'ont "soutenu jusqu'au bout".
"Ecrire un ou deux livres"
Mais avant toute chose, face à cette "page qui se tourne" et après huit années passées à la tête de ministères d'importance, MAM souhaite prendre du temps pour elle. "Je vais quand même m'offrir trois semaines de détente", a indiqué l'ancienne ministre. "Je vais pouvoir faire un peu plus de sport (…), m'occuper un tout petit peu de moi et puis travailler (…) et écrire un ou deux livres (…). J'ai sans doute des choses à dire, en tout cas, j'ai bien l'intention de les dire", a-t-elle poursuivi.
Ensuite, Michèle Alliot-Marie reviendra sur les bancs de l'Assemblée nationale. "Elle va reprendre la place qui est la sienne", déclarait lundi son suppléant au palais Bourbon, le député des Pyrénées-Atlantiques Daniel Poulou. Et, comme pour montrer que MAM sera toujours présente sur le devant de la scène, le député n'avait pas manqué d'ajouter que, selon lui, "elle sera aux côtés de Nicolas Sarkozy à l'occasion de la campagne présidentielle".
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