Conforté dans ses positions, François Hollande peut désormais tenir tête à Dominique Strauss-Kahn lorsque le directeur du FMI lui demande de se retirer de la course dans un entretien privé. « Je lui ai dit que mes intentions étaient de gagner les cantonales dans mon propre département et ensuite, que j'aurais à être candidat pour les primaires », assure le député de Corrèze. Il peut également se permettre d'imposer ses conditions : « Je n'y vais pas pour négocier, je ne suis pas là pour faire une transaction, un troc. Je suis là pour convaincre ».
« La présidence est finie »
Et pour convaincre, François Hollande ne ménage pas sa peine. A sa maîtrise totale des rouages du parti, l'ex-patron socialiste ajoute une activité débordante. Sous prétexte des prochaines élections cantonales – il a conditionné sa participation à la primaire à une réélection au conseil général de Corrèze –, le voilà en campagne à travers toute la France. Et cela avec un agenda que la droite pourrait assimiler comme une provocation si ses déboires électoraux la rendaient susceptible. Lundi, François Hollande était dans la Sarthe, sur les terres de François Fillon, où les citoyens ont salué sa perte de poids (à hauteur de 15 kilos paraît-il). Mardi, c'est Nicolas Sarkozy que le socialiste provoquait.
A Aubervilliers, François Hollande n'a pas épargné l'actuel locataire du palais de l'Elysée. Dans la matinée, le chef de l'Etat a annoncé à Bobigny des mesures sur l'emploi des seniors et l'apprentissage. « La présidence est finie », a répondu François Hollande. « Il est de nouveau candidat et il n'y aura plus de réforme. Aujourd'hui il a fait des annonces résiduelles »
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