samedi 23 avril 2011

Borloo "ne fera pas perdre la majorité" en 2012

Il est confiant Gérard Larcher. Dans une interview au Figaro publiée samedi, le président UMP du Sénat affirme que Jean-Louis Borloo, le président du parti radical, qui a quitté le parti présidentiel "ne fera pas perdre la majorité" en 2012. Celui qui assure qu'il "soutiendra Nicolas Sarkozy" à la présidentielle qualifie l'actuel président du "meilleur", "la seule certitude" c'est qu'il "sera candidat", affirme encore Gérard Larcher
Pour autant, juge le président du Sénat, "ceux de la famille qui se présenteraient au premier tour ne sont pas pour autant nos adversaires" et "Jean-Louis Borloo n'est pas devenu un opportuniste ou un 'coucou dans un nid'". "Je sais qu'il sera responsable, qu'il ne fera pas perdre la majorité car ce qui le guide, c'est l'intérêt de la France. Parfois il dérange car il est porteur de quelque chose de fort, mais j'ai pour Jean-Louis de l'affection parce qu'il a des idées neuves", poursuit le président du Sénat.
 
"Le nier serait une erreur"
Pour lui, "aujourd'hui" le président du parti radical "exprime sa différence mais il ne se place pas en dehors de la majorité". Il dit "regretter" le départ de Jean-Louis Borloo de l'UMP "parce que l'UMP a besoin en son sein des sensibilités radicale, gaulliste sociale, chrétienne-démocrate". "Il a pu lui arriver de trépigner quand il était au gouvernement, mais il a toujours respecté la solidarité gouvernementale", ajoute Gérard Larcher. Estimant que "le centre existe dans notre histoire démocratique" et que "le nier serait une erreur", il "pense qu'il y aura une candidature centriste, celle de François Bayrou (ndlr: président du MoDem) ou de Jean-Louis Borloo".

Interrogé sur la limitation de l'immigration légale prônée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, il répond: "avant de dire qu'il y a trop d'immigration légale, appliquons la loi de 2007 et réexaminons, emploi par emploi, région par région, quels sont nos besoins en termes d'immigration choisie". Il rappelle le vote de la loi de 2007 sur l'immigration choisie et un arrêté de 2008 définissant "trente métiers en tension pour lesquels nous autorisions l'immigration parce que la France manquait de main-d'oeuvre dans ces secteurs". "La loi prévoyait une révision chaque année. Elle n'a jamais eu lieu", poursuit-il. Concernant "la prime" aux salariés, Gérard Larcher préconise "une loi simple, en deux articles, pour régler les cas où la négociation sociale 'aboutirait pas". Pour lui, "le partage de la valeur doit devenir un élément essentiel du renouveau des relations sociales".

http://lci.tf1.fr/politique/2011-04/borloo-ne-fera-pas-perdre-la-majorite-en-2012-6407682.html
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