mardi 17 mai 2011

12h43: Pour Fillon, il n'y aura "aucune excuse" si les faits avérés
Le Premier ministre François Fillon s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire DSK, devant les députés UMP mardi. Il a assuré que "si les faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn étaient avérés, nous serions en présence d'un acte très grave qui n'appelle aucune excuse". Des propos rapportés par des participants à cette réunion à huis clos.
12h19: Ayrault et Badinter contre la déferlante médiatique
Le président des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mardi devant le groupe socialiste que "nous ne savons pas encore" si la victime est Dominique Strauss-Kahn ou la plaignante dans l'affaire de tentative de viol présumé qui vise le directeur général du FMI. Un peu plus tôt, sur France Inter, Robert Badinter a, lui, dénoncé "une mise à mort médiatique" de Dominique Strauss-Kahn. "Ce que j'ai vu (lundi), le spectacle de cet homme mal rasé, le visage défait, exhibé, mitraillé par les photographes, c'est une mise à mort médiatique", a déclaré l'ancien ministre de la Justice.
12h06: le CSA appelle les chaînes à "la retenue"
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a appelé mardi les chaînes "à la plus grande retenue dans la diffusion d'images relatives à des personnes mises en cause dans une procédure pénale", après l'inculpation et l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn. Le CSA rappelle en particulier que "la loi du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes punit d'une amende la diffusion, sur tout support, d'une image faisant apparaître menottée ou entravée une personne, quelle qu'elle soit, qui n'a pas fait l'objet d'une condamnation". La photo du patron du FMI, menotté, encadré par des policiers en civil, sortant d'un commissariat de Harlem a été largement diffusée par les médias. Une mise en scène ordinaire aux Etats Unis mais inhabituelle en France. Elisabeth Guigou, lorsqu'elle était ministre de la Justice, avait fait voter une loi interdisant notamment la publication de photo de personnes menottées.

11h21: Lors du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité, Nicolas Sarkozy a appelé mardi au "travail, au sang-froid, au courage, à l'unité" et à "la dignité", sans citer le nom de DSK.

10h54: première demande d'appel à la démission
Deux ministres européennes des Finances, l'Autrichienne et l'Espagnole, ont pris leurs distances mardi avec le patron du FMI, en l'appelant à envisager une démission ou en prenant partie pour la femme que Dominique Strauss-Kahn est accusé d'avoir agressé. "Compte tenu du rejet de [sa] remise en liberté sous caution, il doit lui-même réfléchir aux dommages qu'il cause sinon à l'institution" en restant en poste, a déclaré la ministre autrichienne, Maria Fekter, à propos de l'éventualité d'une démission du directeur général du FMI.
09h37: Copé "un peu à court en mots
Jean-François Copé a affirmé mardi, au lendemain de l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn, "être un peu à court de mots" et "hésitant" estimant que l'affaire DSK relève "de la justice américaine, avec l'application du droit commun". Pour le secrétaire général de l'UMP, interrogé sur i-Télé/Radio Classique, "on est devenus maintenant tous des commentateurs du commentaire et je crois qu'on a fait le tour du sujet".
09h15: Aubry attend "les faits" et "la version" de DSK
Martine Aubry, numéro un du PS, a expliqué mardi qu'il fallait "attendre les faits" et "la version" de Dominique Strauss-Kahn après son maintien en détention aux Etats-Unis, tout en souhaitant qu'"on respecte la jeune femme" qui l'accuse d'agression sexuelle. "Face à des affaires aussi douloureuses, j'attends toujours les faits", a déclaré la première secrétaire sur France-Info, se disant "à la fois sidérée parce que c'est incroyable", "stupéfaite" et "bouleversée par les images, par la charge des accusations".
A ce stade, "il faut rester dans la douleur de l'amitié et attendre les faits", a fait valoir Martine Aubry, expliquant que la justice américaine "respecte ses règles, elle est à charge, c'est ça que les Français doivent comprendre, c'est pour ça qu'il faut prendre ce recul". "Aujourd'hui, nous n'avons entendu que les propos d'un procureur dont le travail est d'aller à charge", "c'est pour ça que nous ne voulons pas en France, qu'on supprime le juge d'instruction qui, lui, regarde l'affaire, regarde ce qui va d'un côté, regarde ce qui va de l'autre", a-t-elle plaidé.

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