Jean-Claude Juncker : "bouleversé""Je suis très triste et bouleversé", a indiqué le chef de file des ministres des Finances de la zone euro lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion ministérielle à Bruxelles, rappelant que Dominique Strauss-Kahn était "un bon ami". "Je n'ai pas aimé les images que j'ai vu à la télévision ce matin", a-t-il souligné, à propos de Dominique Strauss-Kahn apparu menotté par la police de New York. "M. Strauss-Kahn est dans les mains de la justice américaine, ce n'est pas à nous de faire des commentaires là dessus, mais cela me rend profondément, profondément triste".
Herman Van Rompuy : "pas de commentaire" Le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy, actuellement en visite en Chine, a refusé mardi de se prononcer sur l'inculpation du directeur général du Fonds monétaire international pour agression sexuelle et tentative de viol à New York. "Il y a une procédure judiciaire qui suit son cours. Je ne peux faire aucun commentaire", a déclaré le président de l'UE à quelques journalistes à Pékin, au troisième jour de sa première visite en Chine.
Christine Lagarde : "accablant et douloureux"La ministre française des Finances a refusé lundi de commenter les spéculations qui la donnent comme possible remplaçante au FMI de Dominique Strauss-Kahn. "Je n'ai pas à répondre à cette question", a-t-elle répondu à un journaliste qui lui demandait, à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, si elle pourrait être intéressée. Interrogée sur les conditions de son arrestation, elle a indiqué que "tout ça est évidemment à la fois accablant et douloureux à tous égards". Pour le reste, "il y a une procédure judiciaire qui est en cours selon les règles du droit et de la procédure américaine", et "il ne m'appartient pas de commenter", a-t-elle ajouté.
Benoît Hamon : "les faits dicteront notre attitude"Après l'audition de Dominique Strauss-Kahn devant un juge new-yorkais qui a décidé de son incarcération, le porte parole du PS a indiqué lundi : "Notre position reste identique tant que les faits n'ont pas définitivement parlé. Et il est probable qu'ils parlent assez vite". Au-delà de ces faits, "le Parti socialiste est dans un sentiment assez mêlé. A la fois, nous ne sommes pas en cause, comme formation politique, d'où la volonté de rester un pôle de stabilité, maintenir l'agenda, toutes les réunions et en même temps, c'est l'un des nôtres qui est en cause dans une affaire grave - s'il devait être reconnu coupable - pour laquelle il nie toute responsabilité".
Bertrand Delanoë : "résister à la pression des images"Le maire de Paris a estimé à propos de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn qu'il fallait "résister à la pression des images et des emballements", devant des journalistes en marge du Conseil de Paris. Il a dit éprouver "beaucoup de tristesse" et appelé à la "sobriété". "Dominique plaidant non coupable, il faut qu'on l'entende", a-t-il ajouté en appelant à "prendre un peu de hauteur, à ne pas se laisser bousculer, à être attentif aux personnes".
Jean-Paul Huchon quitte le festival de CannesLe président PS de la région Ile-de-France va rentrer plus tôt que prévu du Festival de Cannes par solidarité avec DSK. "Vu les difficultés dans lesquelles se trouve mon ami Dominique Strauss-Kahn, j'ai décidé de ne pas participer à la montée des marches, un événement festif, pour un film soutenu par la région Ile-de-France", en l'occurrence L'Apollonide, Souvenirs de la maison close, a dit Jean-Paul Huchon. Retenu dans la sélection officielle, ce film de Bertrand Bonnello est présenté lundi soir au Palais des Festivals. "Je lui souhaite bonne chance", a ajouté Jean-Paul Huchon, qui a décidé de regagner Paris. Le président de la région Ile-de-France s'est dit "choqué par la violence du réquisitoire" contre DSK "et des images qui sont présentées", ajoutant : "Je note que la défense plaide non coupable et je souhaite que la justice établisse et éclaircisse les charges qui peuvent être retenues contre lui".
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