Mercredi, le locataire du Quai d'Orsay a en quelque sorte réitéré ses propos, allant même jusqu'à apercevoir la victoire de Nicolas Sarkozy en 2012. "J'ai la conviction qu'il peut convaincre", a-t-il déclaré sur France 24. "J'ai confiance en Nicolas Sarkozy parce que ce qui a été fait depuis 2007 est positif, ensuite parce que je suis sûr qu'il présentera un projet dynamique pour la France, et enfin parce qu'il a la capacité personnelle à animer une campagne qui sera une campagne gagnante", a poursuivi ce poids lourd du gouvernement.
Le soutien de Carla
Le chef de la diplomatie "est un homme crédible qui dit des choses justes", a déclaré le principal intéressé dans une longue interview, sans donner davantage de précisions. Pour Nicolas Sarkozy, 2012 n'est pas "encore dans la tête des Français". "Je suis le dernier à pouvoir exprimer quelque désir que ce soit quant à la prochaine élection présidentielle. Je suis président (…) Je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin" de l'échéance, a-t-il renchéri. Une chose est sûre, il bénéficie dorénavant du soutien de son épouse pour un second mandat. "Si je pense (...) à la France, je dis que ce serait mieux qu'il continue. Deux mandats, ce serait bien", avouait récemment Carla Bruni lors d'une rencontre avec les lecteurs du Parisien. Une position qui semble donc avoir évolué en un an, puisque dans une interview au Figaro Magazine, en mars 2010, elle "ne le souhaitait pas vraiment", déclarant avoir "envie de vivre ce qui nous reste à vivre dans une certaine paix".
Reste que l'actuel chef de l'Etat continue de descendre dans les sondages. Nicolas Sarkozy perd un point de popularité (à 31%) dans le baromètre BVA-Orange-L'Express-France Inter, rendu public mardi. "Je n'ai pas le loisir de penser à mon lien personnel [avec les Français]. Je suis en questionnement perpétuel sur ce que je fais, je ne m'interroge pas sur mon image", a répondu Nicolas Sarkozy dans L'Express. Quant à savoir la date d'une éventuelle déclaration de candidature, à savoir fin 2011 ou début 2012, le chef de l'Etat joue la montre: "Dans les deux cas, les Français auront le temps".
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