Malgré leurs divergences d'idées, il y a bien un point sur lequel sont tombés d'accord trois des candidats aux primaires d'Europe Ecologie Les Verts : Nicolas Hulot serait-il trop à droite ? L'ancien animateur de télévision a été critiqué par ses concurrents sur ses liens supposés avec la droite, après ses propos sur un hypothétique rapprochement avec Jean-Louis Borloo ce week-end au congrès de La Rochelle. Jugeant que le patron du Parti radical était "le clone" de Nicolas Sarkozy, Eva Joly avait aussitôt tenté de profiter de la "boulette" de celui qui venait de passer un mois à répéter que ses "valeurs" étaient bien "de gauche". Dimanche, Nicolas Hulot avait, pour la première fois, légèrement taclé son adversaire. "Il y a ce que je dis et ce qu'on me fait dire", le camp d'en face en a déduit "que j'étais là pour faire en sorte qu'à un moment ou à un autre on fasse une alliance avec la droite", a-t-il déploré. Or, explique son entourage, ses déclarations "maladroites" sur M. Borloo n'avaient qu'un objectif : montrer que le promoteur du Pacte écologique de 2007 veut "rassembler" au-delà des seuls écologistes déjà convaincus.
Les craintes de Cohn-Bendit
C'est d'ailleurs ce que Nicolas Hulot a répété lundi soir : "Il ne faut pas se tromper. Lors de la présidentielle, il faut convaincre ceux qui ne sont pas convaincus. Le combat viendra après. Pour ça, il va falloir qu'on soit au pouvoir, d'une manière ou d'une autre". Une déclaration qui a suscité les réactions de ses trois concurrents. L'élu alsacien Henri Stroll a rappelé que "l'écologie est à gauche" tandis que le président de l'Observatoire du nucléaire Stéphane Lhomme a ajouté que "le Grenelle de l'environnement", négocié avec Jean-Louis Borloo quand il était ministre de l'Ecologie, était une "tromperie". Quant à Eva Joly, elle a répété qu'un rapprochement avec une personnalité comme Jean-Louis Borloo était à ses yeux impossible, "sauf à entretenir la confusion". Le ton est tout de même resté assez policé entre les quatre candidats tout au long du débat.
C'est d'ailleurs ce que Nicolas Hulot a répété lundi soir : "Il ne faut pas se tromper. Lors de la présidentielle, il faut convaincre ceux qui ne sont pas convaincus. Le combat viendra après. Pour ça, il va falloir qu'on soit au pouvoir, d'une manière ou d'une autre". Une déclaration qui a suscité les réactions de ses trois concurrents. L'élu alsacien Henri Stroll a rappelé que "l'écologie est à gauche" tandis que le président de l'Observatoire du nucléaire Stéphane Lhomme a ajouté que "le Grenelle de l'environnement", négocié avec Jean-Louis Borloo quand il était ministre de l'Ecologie, était une "tromperie". Quant à Eva Joly, elle a répété qu'un rapprochement avec une personnalité comme Jean-Louis Borloo était à ses yeux impossible, "sauf à entretenir la confusion". Le ton est tout de même resté assez policé entre les quatre candidats tout au long du débat.
Alors que chez EELV, certains rêvent d'un score à deux chiffres en 2012, Daniel Cohn-Bendit a, lui, dit craindre un maigre 3%, semblant douter de la capacité des deux candidats à mener une campagne. Son frère Gaby est allé plus loin dans une lettre ouverte à Eva Joly, en proposant à nouveau de soutenir le candidat PS en échange d'un bon accord avec les socialistes. Outre les deux favoris de la primaire, figurent le président de l'Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme, et l'élu alsacien Henri Stoll qui seront aussi lundi soir à la Halle aux grains de Toulouse, lieu du premier meeting de la campagne européenne des "écolos" en 2009.
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