dimanche 12 juin 2011

Les petites phrases du jour 12/06/2011

CHIRAC/HOLLANDE – Jean-Marie Le Guen, sur France 2 : Le député PS de Paris a estimé dimanche que "Jacques Chirac sa(vait) très bien ce qu'il faisait en disant" qu'il voterait pour François Hollande en 2012. "Il savait qu'il exprimait une certaine distance vis-à-vis de Nicolas Sarkozy et la disponibilité de très nombreux Français à une autre politique", a assuré Jean-Marie Le Guen, un proche de Dominique Strauss-Kahn.
CHIRAC/HOLLANDE – Ségolène Royal, dans Dimanche + : "Tout le monde est bienvenu pour voter à la primaire, Jacques Chirac comme un autre, comme tous les citoyens", a ironisé la socialiste, interrogé sur les propos de l'ancien président samedi en Corrèze. Mais Ségolène Royal a justifié le changement d'attitude de Jacques Chirac – qui est revenu sur ses propos dimanche – en déclarant qu'il s'était "rendu compte que, pour venir voter à la primaire, il fallait signer un engagement pour les valeurs de gauche et exprimer sa volonté de changement en France". Et de poursuivre : "Nous (les socialistes, ndlr) ne partageons ni les valeurs ni le bilan ni ce qui a été fait à la France pendant la période de Jacques Chirac".
CHIRAC/HOLLANDE – Manuel Valls, sur Radio J : Pour le député socialiste, "la référence à Jacques Chirac" n'était "pas pour le présent, le passé et l'avenir une référence positive". "On peut y voir de l'humour et de la reconnaissance" envers François Hollande qui, en tant que président du conseil général de la Corrèze, "a permis le financement du musée de Jacques Chirac". Mais Manuel Valls n'y croit pas : "Personne ne pense un seul instant que Jacques Chirac va participer au débat de la primaire" socialiste. "Cela fera drôle aux militants qui tiendront les bureaux de vote quand ils verront le couple Chirac venir voter. Ce sera un bel exemple civique", a-t-il toutefois ajouté.
FMI – Christine Lagarde, selon l'AFP : La ministre française des Finances s'est déclarée "particulièrement confiante" sur ses chances de prendre la tête du FMI et s'est refusée à commenter la candidature de l'Israélien Stanley Fischer. Ce dernier "a une expérience du passé comme numéro deux américain au sein du Fonds et voilà", a-t-elle simplement affirmé, en ajoutant que "chacun est libre de présenter une candidature".
FERRY – Ségolène Royal, dans Dimanche + : Pour la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, Luc Ferry "aurait intérêt à rembourser sur ses propres deniers les cours" universitaires qu'il n'a pas donnés et qui ont été pris en charge par Matignon. Ségolène Royal n'a pas hésité à faire une comparaison avec ce que vivent les Français au quotidien : "j'ai rencontré hier un chômeur qui m'a dit 'moi quand j'ai reçu une indemnité de chômage en plus à cause des délais informatiques, j'ai dû immédiatement rembourser'". La candidate à la primaire socialiste a appelé à "la décence". Avant de conclure : "il faut que la République retrouve ses règles morales, ses droits et ses devoirs pour tout le monde".
FERRY – Luc Ferry, dans Le Parisien : Le philosophe, qui a mis en cause un ancien ministre non nommé pour actes de pédophilie, affirme dimanche qu'on cherche à "le discréditer pour étouffer l'affaire", en faisant croire qu'il est "un guignol". L'ex-ministre de l'Education établit un lien entre ses accusations et la polémique sur son absentéisme rémunéré à l'université Paris-VII. Cette histoire d'absentéisme, "totalement grotesque", sort "tout simplement parce qu'(il) a eu l'audace de briser un tabou" en accusant un ancien ministre d'actes pédophiles. "Franchement, sans être paranoïaque, je sais que j'ai des ennemis. Il y a une concomitance des choses qui est assez claire", a-t-il indiqué.
SONDAGE – Manuel Valls, sur Radio J : Le candidat à la primaire PS a estimé que dans les sondages "le rapport droite/gauche n'(était) pas bon pour la gauche" et que "partout en Europe, l'extrême droite, les droites populistes et l'abstention progress(aient)". "Cela veut dire que s'il y a un désir de changement, une volonté de changement, il y aussi beaucoup de peurs dans notre pays, du déclassement individuel, du déclassement de la France, peur pour son propre avenir ou celui des enfants", a expliqué le député-maire d'Evry. Inquiet, Manuel Valls a aussi tenu à évoquer son projet pour 2012 : "Je suis élu de ces quartiers populaires et je veux leur parler clairement d'école, d'avenir, de sécurité", estimant que les responsables politiques ne s'adressaient pas assez aux classes populaires. "Je crois à ma désignation, à ma victoire par les électeurs", a-t-il conclu.

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