mardi 14 juin 2011

Les petites phrases du jour 14/06/2011

LA BLAGUE DE CHIRAC - Elisabeth Guigou sur Canal+: "La députée PS de Seine-Saint-Denis Elisabeth Guigou estime que la déclaration de Jacques Chirac assurant qu'il voterait pour François Hollande en 2012, a une vraie portée politique. "Je pense que c'est problématique pour Nicolas Sarkozy, parce que, ce que Chirac a voulu dire, c'est: je ne voterai pas Sarkozy en 2012", a assuré l'ex-ministre socialiste sur Canal+. "D'ailleurs il suffit de lire son livre pour voir à quel point il est féroce" à l'égard de l'actuel président de la République. Mais "je pense qu'il y a peut-être aussi autre chose, Jacques Chirac a été réélu en 2002 grâce à la gauche, triomphalement, et il dit dans son livre qu'il regrette finalement de ne pas avoir tenu compte de ce soutien et d'avoir gouverné uniquement avec l'UMP", a-t-elle ajouté.
PRESIDENTIELLE 2012 - Jean-Louis Borloo sur Europe 1. "Le président Chirac a fait savoir qu'il n'interviendrait pas dans la campagne, c'est une très sage position", a estimé le président du Parti radical. "Je mets en garde chacune et chacun face à l'idée selon laquelle il n'y aurait qu'un débat qu'entre l'UMP et le PS", a déclaré le centriste, soulignant l'importance d'avoir d'autres partis et courants politiques en lice pour la présidentielle de 2012. Il faut "une confrontation d'idées et de programmes", a-t-il poursuivi. "Il faut ce débat, les Français souhaitent ce débat", a indiqué Jean-Louis Borloo, précisant qu'il se prononcera à l'automne "vers septembre ou octobre".
LA BLAGUE DE CHIRAC – François Baroin, sur RTL. Le porte-parole du gouvernement François Baroin est revenu sur la déclaration de Jacques Chirac assurant qu'il voterait pour François Hollande en 2012. "C'était une blague, n'accordez pas plus d'importance", a-t-il déclaré sur RTL. "En plus, il s'exprime le lendemain et il donne la lecture qu'il faut avoir, non pas un acte politique, c'était tout sauf un acte politique, c'était une promenade avec le président du conseil général" de Corrèze, a-t-il ajouté, parlant "du compagnonnage du plateau de Millevaches". "Il ne veut pas gêner son successeur, il ne formule aucune observation, aucun commentaire sur l'action du gouvernement, il a tourné la page", a encore dit le ministre du budget.

Borloo : "Des pressions, oui il y en a" par Europe1fr

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