Pour Bruno Le Maire, c'est «une boutade ». «Il ne faut pas, dit-il, surinterpréter ses propos. Jacques Chirac a toujours été attaché à défendre sa famille politique.» Invité dimanche du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», le ministre de l'Agriculture a minimisé les déclarations de l'ex-président de la République, qui, samedi, avait apporté son soutien au socialiste François Hollande, avant de mettre dimanche ses prises de position sur le compte de «l'humour corrézien ».
Le Maire minimise. Mais il sait que rien n'est joué pour la présidentielle. «Personne ne doit cacher que ce sera une élection très dure pour le parti», souligne-t-il en pointant les «effets de la crise» qui ont fait des «ravages» lors d'autres élections en Europe. Il plaide «la candidature unique». Et «la bonne candidature est celle du président sortant». «Je joue la victoire de Nicolas Sarkozy en 2012», répète encore Le Maire en ajoutant que «la multiplicité des candidatures affaiblira la position du candidat» naturel. Pour dissuader Dominique de Villepin et surtout Jean-Louis Borloo de se lancer dans la course, la majorité doit avoir «la capacité d'écouter ce que chacun propose».
Le ministre de l'Agriculture est revenu sur la sécheresse. La situation est « très grave, surtout pour les éleveurs ». Plutôt que de recourir «aux vieilles recettes et aux vieilles ficelles » comme l'impôt sécheresse en 1976, il prône «la solidarité de tous». «Pourquoi les banques, qui ont été aidées en 2008, ne paieraient-elles pas ?», s'est-il interrogé.
Plus largement, le ministre ne souhaite pas voir «1000, 3000 ou 5000 agriculteurs mettent la clé sous la porte » durant l'été. Comme l'avait conseillé dimanche matin le président de la FNSEA, Xavier Beulin, Bruno Le Maire a admis dimanche soir qu'«un producteur qui n'est pas en situation de rembourser ne doit pas» le faire. Bruxelles va devoir patienter un peu avant que les producteurs de fruits et légumes ne remboursent les aides qu'ils avaient indûment touchées.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/06/12/01002-20110612ARTFIG00206-pour-le-maire-l-election-de-2012-sera-tres-dure.php
Le Maire minimise. Mais il sait que rien n'est joué pour la présidentielle. «Personne ne doit cacher que ce sera une élection très dure pour le parti», souligne-t-il en pointant les «effets de la crise» qui ont fait des «ravages» lors d'autres élections en Europe. Il plaide «la candidature unique». Et «la bonne candidature est celle du président sortant». «Je joue la victoire de Nicolas Sarkozy en 2012», répète encore Le Maire en ajoutant que «la multiplicité des candidatures affaiblira la position du candidat» naturel. Pour dissuader Dominique de Villepin et surtout Jean-Louis Borloo de se lancer dans la course, la majorité doit avoir «la capacité d'écouter ce que chacun propose».
Sécheresse «très grave»
Le Maire, en charge du projet à l'UMP, se joint ainsi aux critiques récentes de Borloo au sujet du débat sur le RSA. «Je ne pense pas que c'est une bonne chose de stigmatiser ceux qui ont un revenu accordé par l'État», souligne-t-il, prenant ainsi le contre-pied de son collègue Laurent Wauquiez, qui avait comparé l'assistanat à un «cancer». Il ajoute : «Ce qui pose problème, c'est quand on prend des boucs émissaires. Cela aboutit à monter les Français les uns contre les autres.»Le ministre de l'Agriculture est revenu sur la sécheresse. La situation est « très grave, surtout pour les éleveurs ». Plutôt que de recourir «aux vieilles recettes et aux vieilles ficelles » comme l'impôt sécheresse en 1976, il prône «la solidarité de tous». «Pourquoi les banques, qui ont été aidées en 2008, ne paieraient-elles pas ?», s'est-il interrogé.
Plus largement, le ministre ne souhaite pas voir «1000, 3000 ou 5000 agriculteurs mettent la clé sous la porte » durant l'été. Comme l'avait conseillé dimanche matin le président de la FNSEA, Xavier Beulin, Bruno Le Maire a admis dimanche soir qu'«un producteur qui n'est pas en situation de rembourser ne doit pas» le faire. Bruxelles va devoir patienter un peu avant que les producteurs de fruits et légumes ne remboursent les aides qu'ils avaient indûment touchées.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/06/12/01002-20110612ARTFIG00206-pour-le-maire-l-election-de-2012-sera-tres-dure.php
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