SOMMET FRANCO-ALLEMAND, Hervé Morin dans un communiqué. Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel "n'ont fait que la moitié du chemin" lors du sommet sur la dette mardi à l'Elysée, a estimé le président du Nouveau centre Hervé Morin, qui plaide pour un "fédéralisme européen". Les propositions "constituent le premier pas tant attendu vers un gouvernement économique de la zone euro que les centristes appellent de leurs vœux depuis la création de la monnaie unique", écrit l'ex-ministre de la Défense dans un communiqué.
CRISE DE LA DETTE – François Hollande, sur Europe 1. Le candidat à la primaire socialiste a regretté que la France ait fait une croix sur la question des "eurobonds", lors de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel mardi. "Les eurobonds auraient pu servir la croissance", a déclaré le député de Corrèze, qui estime que sur ce point Nicolas Sarkozy "a cédé" face à Angela Merkel, l'Allemagne étant opposée à cet instrument économique. "Nicolas Sarkozy a perdu son chapeau" sur cette question, a ajouté François Hollande.
CRISE – François Bayrou, dans L'Express. Le président du Modem estime que pour "trouver des solutions à la crise" actuelle, "il faut un choc" et mettre en place "une majorité large du centre gauche au centre droit". "La nécessité de cette majorité nouvelle est inscrite dans la gravité de la crise que nous traversons (...) les événements sont tels que, de gré ou de force, tôt ou tard, (...) cette solution s'imposera!", ajoute François Bayrou, qui publie 2012, Etat d'urgence, premier acte de sa candidature à la présidentielle. Pour celui qui avait fait de la dette publique le thème central de sa campagne présidentielle en 2007, il faudra de toute façon "rééquilibrer" le budget : "réduire les dépenses, les interventions de l'Etat et récupérer en même temps 20 milliards d'euros sur les niches fiscales, augmenter la TVA de deux points et la contribution des tranches les plus aisées".
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SOMMET FRANCO-ALLEMAND, Laurent Fabius, sur RTL. L'ancien ministre des Finances s'est dit "déçu" par l'issue de la réunion entre Merkel et Sarkozy. "Le président s’est couché sur les euro-obligations. C'est une faute majeure qui aura une grave conséquence", souligne Laurent Fabius. "Si l’objectif était de montrer qu’il y a un pilote dans l’avion, c’est manqué", estime-t-il. "Les Français ne sont pas sots. Nicolas Sarkozy est recordman du déficit mais il veut imposer la règle d’or après 2012 c’est comme si on disait que le pyromane voulait être chef des pompiers". "Ce qui manque aussi à la réunion d’hier c’est un soutien à la croissance. Il ne faut pas seulement gérer sérieusement les budgets", a-t-il conclu.
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DEFICIT BUDGETAIRE – Jean Arthuis, sur RTL. Le sénateur centriste, président de la commission des finances du Sénat, a jugé "juste et équitable" l'instauration d'une contribution fiscale exceptionnelle des plus hauts revenus en France afin de réduire le déficit budgétaire. "Je crois que c'est vrai" que les plus riches ne paient pas assez d'impôts, a-t-il déclaré. "Je me réjouis des déclarations qui ont été rendues publiques hier", a-t-il ajouté en référence aux plaidoyers du milliardaire américain Warren Buffett et de Maurice Lévy, le président de l'Association française des entreprises privées (Afep), en faveur d'une plus grande contribution des plus riches.
17.08 Hollande Règle d'or
par Europe1fr
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