lundi 22 août 2011

les petites phrases du 22/08/2011

REGLE D'OR - Ségolène Royal, dans Le FigaroLa candidate socialiste à la primaire répond à François Fillon et à son appel à l'unité nationale autour de la règle d'or. "Je propose (...) pour faire un pas vers la convergence que vous souhaitez d'ajouter à votre "règle d'or" les règles suivantes." Et Ségolène Royal d'égrener une liste de sept règles supplémentaires, de la"règle de diamant" (justice fiscale) à la "règle d'airain" (interdire la spéculation sur la dette des Etats) en passant par la "règle du bons sens" ou celle du "respect". Pour Ségolène Royal "ce n'est pas seulement une crise financière que nous devons juguler, c'est une crise de civilisation. Saisissons l'occasion de ce moment historique pour redéfinir les règles du jeu".
DSK - François Hollande, sur France Inter. Favori des sondages dans la primaire du PS, François Hollande a affirmé lundi qu'un éventuel retour de Dominique Strauss-Kahn dans la vie politique française s'il était blanchi aux Etats-Unis ne le "détermin(ait) nullement". "Cela ne me détermine nullement", a-t-il répondu sur France Inter, interrogé sur un éventuel rôle de DSK dans la campagne de la primaire et de la présidentielle. "Je n'avais aucun pacte, aucun arrangement", a-t-il ajouté, en allusion au "pacte" passé entre Martine Aubry et l'ex-patron du FMI pour ne pas se présenter l'un contre l'autre à la primaire PS des 9 et 16 octobre.
CROISSANCE ECONOMIQUE - Laurence Parisot, sur France 2. La présidente du Medef a jugé que le gouvernement devait faire attention à "ne pas pénaliser" les entreprises pour ne pas enrayer la croissance, alors qu'il doit présenter mercredi un tour de vis budgétaire afin de tenir ses engagements de déficit. "Si nous voulons gagner des dixièmes de point de croissance, il ne faut surtout pas pénaliser les entreprises, il ne faut surtout pas aggraver leurs coûts de production", a prévenu Laurence Parisot, tout en soulignant que l'"effort doit être collectif", mais se concentrer sur la réduction des dépenses. Le gouvernement doit annoncer mercredi un tour de vis budgétaire indispensable pour tenir ses engagements en matière de déficit, en pleine tourmente sur les marchés financiers.
REGLE D'OR - François Bayrou, sur BFMTV-RMC. Le président du MoDem et probable candidat à l'élection présidentielle a déclaré qu'il voterait en faveur de la "règle d'or" gouvernementale en cas de convocation du Congrès, même s'il la juge "compliquée et difficilement lisible". "Je le voterai car c'est le moment de donner un signal (...) pour dire que nous allons abandonner le plus vite possible le chemin sans issue du surendettement", a-t-il déclaré. Le député des Pyrénées-Atlantiques a rappelé qu'il s'était abstenu à l'Assemblée nationale lors du vote du projet de loi de réforme constitutionnelle instituant cette "règle d'or". Le texte du gouvernement dit qu'"on va voter une loi pluriannuelle avec des objectifs sous le contrôle du Conseil constitutionnel. C'est terriblement compliqué et difficilement lisible", a-t-il poursuivi.
REGLE D'OR - Manuel Valls, dans Libération. Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste pour la candidature à la présidentielle, s'est déclaré dans Libération favorable à la "règle d'or" budgétaire proposée par Nicolas Sarkozy, à condition que l'Elysée renonce à certains cadeaux fiscaux. Il prend ainsi partiellement le contre-pied de la position de son parti et de ses rivaux à la primaire qui rejettent tous la proposition de l'exécutif. "Laisser filer le déficit, c'est se mettre dans les mains des marchés. Face à l'inquiétude des Français, nous devons formuler des propositions", argue Manuel Valls. Il considère cependant qu'il faut accompagner cette réforme d'une action immédiate avec une loi de programmation budgétaire et l'annulation de diverses exemptions fiscales, notamment sur les heures supplémentaires et sur la restauration. "Il appartiendra au président de la République de refuser ou non de revenir sur la politique fiscale pratiquée ces dernières années", dit-il.
REGLE D'OR – Arnaud Montebourg, sur Europe 1. " La règle d’or existe déjà, c’est le pacte de stabilité du traité de Maastricht, qui date de 1992, qui n’a jamais été appliqué en période de croissance. Et là on est en train d’appliquer une règle plus rigoureuse en période de crise, donc ca n’a aucun sens", a déclaré Arnaud Montebourg, candidat à la primaire socialiste." Avant la crise, en 2007, il n’y avait que deux pays qui appliquaient la règle d’or : la Finlande et le Luxembourg, même pas l’Allemagne. Pourquoi voulez vous qu’on inflige une règle d’or dure pour les gens", a poursuivi l'élu socialiste, avant d'ajouter :"la règle d’or, ce serait d’abord que la conscience de cet homme qui se dit d’Etat prenne la responsabilité de réparer les dégâts que sa propre politique a causé". "Le Premier ministre avait déclaré il y a 4 ans, je le cite, c’était le 22 septembre : 'je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite'. Et pourtant, il a multiplié pendant 4 ans des baisses d’impôts en tout genre. Je ne les rappellerai pas, elles sont aussi obscènes qu’indécentes", a fustigé Arnaud Montebourg

"Faire payer le système financier" par Europe1fr

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