lundi 26 septembre 2011

les petites phrases du 26/09/2011

PRÉSIDENCE DU SENAT - Jean-Pierre Bel, sur France Inter. Le président du groupe PS au Sénat a mis en garde l'UMP contre un "hold-up" lors de l'élection samedi du président de la Haute Assemblée, après la victoire de la gauche. "Je serai candidat à ce poste, a-t-il déclaré, c'est une majorité de gauche qui est sortie des urnes". Et de juger "dérisoire" les possibles débauchages de sénateurs de gauche pour soutenir samedi le président sortant, Gérard Larcher. "Il ne peut pas y avoir de hold-up aujourd'hui sur la Haute Assemblée". "La démocratie a pris un coup de jeune. C'est une bonne nouvelle pour les institutions et notamment pour le Sénat", a poursuivi le sénateur de l'Ariège.
KARACHI - Pierre Moscovici, Europe 1. Le député PS du Doubs a estimé que Nicolas Sarkozy ne pouvait pas "faire l'économie éternelle d'une expression" sur l'affaire Karachi. "Les affaires viennent très près du pouvoir", a-t-il lancé, "qu'il s'agisse de ses amis de l’époque Balladur", comme Nicolas Bazire, mis en examen jeudi, "de Brice Hortefeux, qui est quand même très bien informé sur les gardes à vue" ou "d’amis qui eux même semblent très près du financement des partis politiques de la majorité".
SÉNATORIALES - Harlem Désir, sur France2. Le premier secrétaire par intérim du PS a indiqué qu'il fallait faire du Sénat une "Chambre des territoires", avant de nouvelles victoires en 2012. Le scrutin de dimanche étant "une répétition générale". "C'est non seulement une très grande joie et ça nous donne des devoirs, il faut faire de cette assemblée l'Assemblée des territoires, qui viennent d'infliger cette Berezina à Sarkozy et à la droite", a déclaré Harlem Désir.
SÉNATORIALES - Roger Karoutchi, sur Europe 1. Roger Karoutchi, qui a été élu dimanche dès le premier tour des sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, a estimé que le recul de la droite au Sénat était notamment dû à la "dispersion" et à la "division" sur les listes UMP. "C'est regrettable mais ce n'est pas un énorme surprise", a-t-il ajouté. Selon l'ancien secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, l'UMP doit maintenant "faire un énorme effort de réimplantation dans les collectivités territoriales" mais également travailler sur "l'unité". Il faut "faire en sorte que les intérêts personnels ne nuisent pas à l’intérêt général de la droite", a-t-il souhaité. Par ailleurs, il a estimé que Nicolas Sarkozy n'avait pas sa part de responsabilité dans l'échec de la droite aux sénatoriales. Et que les différentes affaires qui touchent en ce moment la droite n'avaient pas influencé les grands électeurs : "c'est un corps électoral qui est plus sensible aux thèmes comme l'autonomie des collectivités ou le financement", a-t-il conclu.
PRÉSIDENCE DU SENAT - Patrick Ollier, sur Europe 1. Le ministre des Relations avec le Parlement, a apporté son soutien à l'actuel président du Sénat. "Gérard Larcher est un excellent président du Sénat. Il a changé l’institution, il l'a réformée et il a impliqué des règles morales très fortes et très nouvelles". Et d'ajouter : "s’il a une chance de gagner, il faut qu’il la tente et on fera tout pour l’aider". Pour cela, Patrick Ollier plaide notamment pour la démission des deux ministres qui ont été élus dimanche : Gérard Longuet et Chantal Jouanno. "Je préfèrerais qu'ils se préparent à voter pour Gérard Larcher. Comme ça va se faire à deux-trois voix près, il vaut mieux qu'ils soient présents au Sénat, dans l'intérêt de la majorité", a-t-il expliqué. Mais, "c'est leur responsabilité et c'est au président de la République de décider les choix stratégiques qui doivent être faits", a-t-il rappelé.
SENATORIALES – Bruno Le Maire, sur Radio Classique. Le ministre de l'Agriculture a affirmé que la défaite de la droite aux sénatoriales était "un avertissement sérieux" pour la majorité, ajoutant que les Français "sont inquiets". Le ministre, chargé du programme UMP pour 2012, tire trois leçons du scrutin de dimanche : "La première, c'est qu'il faut nous rassembler, faire preuve d'unité, nous avons payé cher nos divisions entre certains membres de la majorité et nous avons payé cher les dissidences, que ce soit à Paris, dans les Pyrénées-atlantiques ou ailleurs". La deuxième leçon, a-t-il ajouté "c'est qu'il faut écouter ce que nous disent les Français." Enfin la troisième est que "tout reste ouvert pour 2012. Ne pensons pas que parce que le Sénat a basculé à gauche", la gauche "devient plus crédible pour diriger le pays en 2012".
SENATORIALES - Chantal Jouanno, sur France 2. La ministre des Sports, élue sénatrice de Paris, a indiqué qu'elle n'aurait "aucun état d'âme" à quitter le gouvernement pour siéger au Palais du Luxembourg. "Je suis très claire sur ce sujet : j'ai voulu me présenter au Sénat, c'est une belle Assemblée. Donc, j'ai envie de Sénat, de siéger, de pouvoir participer au vote samedi prochain", a-t-elle expliqué. Elle a tenté d'atténuer la portée du vote de dimanche en relevant que les grands électeurs "ne sont pas les électeurs, ce sont des personnes qui peuvent exprimer d'autres aspirations". "Ca n'a pas de lien avec la future élection présidentielle"a t-elle affirmée.
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AFFAIRE KARACHI - Gérard Longuet, sur RTL. Le ministre de la Défense qualifié d'"obscène" le lien entre la vente de sous-marins au Pakistan et les possibles rétro commissions pour financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995, et l'attentat de Karachi en 2002. "J'aimerais que la théorie du complot ne soit pas défendue et reprise systématiquement. S'il y a eu de l'argent liquide, qu'on le prouve et que ceux qui l'ont apporté en explique les raisons. Mais Karachi, c'est sept ans après et rien n'établit un lien quelconque", a-t-il ajouté. Et de souligner qu':"Il n'y a plus de commissions en France depuis 15 ans. Cela n'existe plus. S'il y en avait, c'est délit, c'est pénal, c'est correctionnel", a-t-il dit, estimant que "la France socialiste comme la France de droite est exemplaire sur ce terrain".
SENATORIALES - Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France Inter. La ministre de l'Ecologie a fustigé "l'indiscipline" de la droite, dont les divisions ont contribué, selon elle, à faire basculer dimanche le Sénat à gauche. "C'est vrai que les divisions de la droite ont beaucoup pesé. Dans l'Essonne, où je suis élue, il y avait quatre listes de droite et on a perdu un siège comme ça. (...) La question n'était pas qui avait raison ou qui avait tort parmi ces quatre, le problème, c'est qu'il y en avait quatre, c'est ridicule", a déploré la ministre. " Ça peut paraître bizarre, on a l'idée, à travers l'histoire, que la droite c'est le parti de l'ordre. C'est une grande erreur, on est très indisciplinés", a-t-elle poursuivi.
EMPLOI - Xavier Bertrand, sur Canal+. Le ministre du Travail s'est dit "sûr" que les "efforts" du gouvernement pour lutter contre le chômage allaient donner des "résultats", alors que Pôle emploi doit publier le nombre des demandeurs d'emploi en août après trois mois de hausse consécutifs. "J'espère juste que cette tendance des trois derniers mois ne va pas se confirmer", a-t-il déclaré. Le ministre a notamment évoqué le développement des contrats aidés et les mesures en faveur des jeunes et des métiers en tensions, se félicitant que "les secteurs qui recrutent puissent trouver les demandeurs d'emploi plus vite".
GROUPE AU SENAT - Eva Joly, sur BFM-TV. La candidate à la présidentielle d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a suggéré que le règlement intérieur du Sénat soit modifié pour permettre à EELV, passé de 4 à 10 sénateurs, de disposer d'un groupe à la Haute assemblée. "On peut peut-être, par le règlement intérieur, abaisser le seuil" et "avoir un groupe à 10", a déclaré l'ex-magistrate, alors que le seuil actuel est fixé à 15 élus. Disposer d'un groupe, au Sénat comme à l'Assemblée, permet d'avoir davantage de moyens et de temps de parole.



Patrick Ollier : "Ça ne change en rien la... par Europe1fr

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