mardi 27 septembre 2011

les petites phrases du 27/09/2011

PRESIDENTIELLE - Roselyne Bachelot, sur Europe 1. "Nicolas Sarkozy est un candidat incontestable pour 2012. Il a pris, aussi bien en politique étrangère qu’en politique intérieure, les bonnes décisions", considère Roselyne Bachelot, interrogée sur les chances de réélection du chef de l’Etat et alors que le sénateur UMP Philippe Marini a estimé lundi que "la question d’un autre candidat était légitime". La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a également estimé que "la droite avait perdu un certain nombre de sièges (au Sénat) de sa propre faute". "La droite a payé cash ses désunions" précise t-elle, sans pour autant reconnaître une déroute du parti majoritaire.
CANDIDATURE DE SARKOZY - Patrick Devedjian, dans Le Parisien. Au lendemain de l'échec de la droite au Sénat, l'ancien minsitre prône une entrée rapide en campagne de Nicolas Sarkozy, considéré à ses yeux comme le candidat naturel de son camp. Il estime même qu'il n'y a pas d'autres candidats envisageables, ajoutant : "tous ceux qu'on pourrait imaginer ont participé à son gouvernement et sont comptables de sa politique. Et ils ont moins de talent que lui!". "L'élection sera difficile", prévoit le président du conseil général des Hauts-de-Seine, ainsi "notre candidat doit entrer en campagne rapidement, avec un programme décoiffant", affirme-t-il.
CANDIDATURE DE SARKOZY - Bernard Accoyer, sur i-Télé. Nicolas Sarkozy "n'a pas - c'est que il ne veut pas faire et il a raison - à entrer en campagne. Il doit s'occuper des problèmes des Français", estime le président de l'Assemblée nationale. Le chef de l'Etat est "totalement accaparé par la protection du niveau des Français. Tout ce qu'il fait, y compris à l'international, converge vers cet intérêt maximum pour nous, majeur pour les Français" , poursuit-il. Et d'insister sur la stature international de Nicolas Sarkozy qui "s'occupe d'affaires internationales où la France est à l'honneur", une tâche "dont nous pouvons être fiers".
MUTUELLES- Xavier Bertrand, sur LCI. Le ministre de la Santé a réaffirmé que, si d'ici la fin de la semaine les mutuelles ne signaient pas l'accord sur le remboursement des dépassements d'honoraires de certaines spécialités, parlementaires et gouvernement "prendraient leurs responsabilités". Je préfère l'apaisement plutôt que l'affrontement", a-t-il assuré en estimant que "c'est l'intérêt des patients que l'on prenne en charge de façon organisée les dépassements d'honoraires dans certaines spécialités médicales". Selon le ministre, les mutuelles avaient donné leur accord au projet dans un premier temps et "patatras, parce qu'il y a eu la taxe sur les contrats responsables, elles nous disent non". "Il faut qu'avant la fin de la semaine, il y ait une réunion pour savoir si c'est oui ou non, et si c'est oui, c'est quand".
SÉNATORIALES - Christian Estrosi, sur RTL. L'ancien ministre a admis une défaite "nette, claire, précise, incontestable et surtout prévisible" de son camp aux sénatoriales. A ses yeux, les raisons des défaites successives de la droite aux scrutins locaux sont que " le gouvernement et le président de la République ont donné plus de priorité à de grandes réformes nationales, pour faire face à des crises importantes". "Nicolas Sarkozy le premier, en 2007, avait dit: je ne tiendrai pas compte des élections locales contrairement à mes prédécesseurs, parce que si je dois écouter tous ceux qui me disent 'surtout il ne faut rien faire avant une échéance locale', alors je ne réformerai pas la France", confie le maire de Nice.Christian Estrosi en a profité pour poser la question : "Qu'est-ce qui vaut mieux dimanche, perdre les sénatoriales et garder AAA, ou gagner les sénatoriales et nous retrouver avec BBB ou CCC à l'identique de la Grèce, l'Italie, l'Espagne?". Selon lui, l'enjeu était de garder la note AAA ou le Sénat.
SÉNAT- François Bayrou, sur BFMTV. Le président du MoDem a évoqué un "hold-up" à propos d'éventuelles "manoeuvres" qui viseraient à faire fi du résultat du scrutin sénatorial de dimanche pour imposer un président de droite au Sénat. L'ancien candidat à l'Elysée a observé : "Au fond, la démocratie, c'est simple: on vote, on regarde le résultat, on respecte le résultat". "Les manoeuvres, les débauchages donneraient une image absolument détestable", a-t-il fait valoir.
GRÈVE - Jack Lang, sur France Inter. L'ancien ministre socialiste de l'Education a apporté mardi son soutien aux enseignants en grève, dénonçant une "sauvagerie" et une "violence" "jamais vues" du gouvernement à leur égard. Qualifiant le mouvement de mardi d'"événement sans précédent", Jack Lang a estimé que les enseignants, "méprisés, non reconnus", ont "deux fois, trois fois, dix fois raison de dire aujourd'hui leur colère, leur indignation". "Aujourd'hui il faut bien comprendre que ce sont des médecins de Molière qui sont au pouvoir, dont la thérapeutique ou la thérapie est la purge, la saignée, la démolition. Jamais, dans l'histoire de la République, on a vu un gouvernement de droite ou de gauche se conduire avec une telle sauvagerie, avec une telle violence à l'égard de l'école de la République", a-t-il jugé.
SÉNAT - Catherine Tasca, dans un communiqué. La sénatrice PS des Yvelines a annoncé qu'elle ne serait pas candidate à la présidence du Sénat et qu'elle voterait pour Jean-Pierre Bel, le président de son groupe. "J'ai décidé de ne pas proposer ma candidature. Par loyauté aux valeurs de la gauche et parce qu'aucune voix ne doit manquer pour la nouvelle majorité, je voterai pour Jean-Pierre Bel", a-t-elle déclaré.
PRESIDENTIELLE : Marie-Anne Montchamp, dans les couloirs de l'Assemblée. La secrétaire d'Etat aux solidarités a expliqué que "ce n'est pas l'heure des crises de nerfs" et que Nicolas Sarkozy était "naturellement" le chef de file pour la prochaine présidentielle. "Ce n'est pas le moment de trépigner", a-t-elle insisté. "Gardons le cap et la tête froide. Il faut piloter le bateau France", a ajouté .

"La droite a payé cash ses désunions" par Europe1fr

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