jeudi 27 octobre 2011

les petites phrases du 27/10/2011

FRANCOIS HOLLANDE - Christian Jacob, sur Europe 1. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a fustigé l'attitude de François Hollande en période de crise de la zone euro. "Je trouve les commentaires de François Hollande d'un ridicule patenté", a-t-il jugé, ironisant sur "ce monsieur qui n'a jamais participé à une réunion européenne, ou une réunion de secrétaire d'Etat européen". "Quand on voit la manière dont Nicolas Sarkozy a conduit cette négociation, que monsieur Hollande ait la décence de se taire et d'apporter son soutien aux initiatives du président de la République", a indiqué l'ancien ministre. "Là, nous ne sommes pas dans la petite politique politicienne, nous sommes en face de grands enjeux", a-t-il conclu.
SOMMET EUROPEEN - François Baroin, sur RTL. Le ministre de l'Economie a estimé que l'accord de Bruxelles sur la dette européenne a sauvé l'euro. Et d'ajouter qu'"il y avait un risque de déflagration. C'est une crise systémique incroyable que nous traversons".
TVA - François Baroin, sur RTL. Le ministre de l'Economie a affirmé que le débat sur un éventuel relèvement de la TVA, lancé par plusieurs parlementaires, "n'est pas tranché". "Nous le trancherons à l'intérieur du gouvernement avec des arbitrages qui seront rendus par le Premier ministre et le Président ", a-t-il ajouté.
CRISE - Laurence Parisot, sur RTL. L'économie réelle "commence à être atteinte" par les conséquences de la crise financière qui secoue l'Europe depuis plusieurs mois, a alerté la présidente de l'organisation patronale Medef. Par ailleurs, Laurence Parisot s'est dit soulagée de l'accord trouvé par les dirigeants européens à Bruxelles dans la nuit de mercredi à jeudi.
SOMMET EUROPÉEN - Gérard Longuet, sur France Info. Le ministre de la Défense a qualifié de "très bonne étape" l'accord de sauvetage de l'euro intervenu dans la nuit de mercredi à jeudi à Bruxelles. "C'est un cap franchi", avec "une détermination affichée", "c'est une très bonne étape", a-t-il insisté. Mais il a prévenu qu'il faudrait "voir plus loin"."Ce que l'Allemagne et la France souhaitent, c'est-à-dire une gouvernance économique européenne, une convergence des politiques budgétaires, est au cœur du sujet". Quant aux pays de l'Union comme la Grande-Bretagne qui pointent le risque d'une Europe à deux vitesses, le ministre a relevé: "sans doute. Mais tout le monde peut accéder à l'euro". La Grande-Bretagne "paye ses propres choix politiques", elle "n'est pas interdite d'euro, c'est elle qui a souhaité rester à l'extérieur", a-t-il observé. Pour ce qui est d'un futur apport de la Chine, Gérard Longuet précise qu'"on a besoin de partenaires, il y a des excédents chinois". Il y a là une "bonne affaire pour les deux".
ACCORD DE BRUXELLES - Daniel Cohn-Bendit, sur France Info. L'eurodéputé EELV a déploré ce qu'il a qualifié d'"aberration chinoise" dans ce "tout petit pas" qu'est à ses yeux l'accord de Bruxelles pour sauver l'euro, jugeant que l'eurozone se livrait "pieds et poings liés aux pays émergents". "Ils ont trouvé des pansements. C'est bien, quand on saigne, il faut des pansements", a-t-il commenté. Il a pointé du doigt l'"aberration chinoise". "On a choisi de se livrer pieds et poings liés aux pays émergents", a insisté l'écologiste. "Vous ne pouvez pas débattre d'une protection contre la mondialisation sociale et environnementale et demander à ceux avec qui vous allez négocier cette protection de payer votre crise financière", a-t-il analysé. "Vous voyez les Chinois vous donner de l'argent simplement parce que vous êtes sympa ?", a-t-il ironisé. C'est "une mauvaise solution, politiquement dangereuse", choisie "parce qu'on ne veut pas faire ce pas" vers la fédéralisation de l'Europe, estime le responsable écologiste.
SOMMET EUROPEEN - Michel Sapin, sur BFM TV. Le député PS s'est inquiété que la zone euro aille "faire la quête" en Chine, et se mette vis-à-vis de ce pays en "situation de faiblesse", dans le cadre de l'accord de sauvetage de l'euro. L'ancien ministre des Finances a déploré qu'au lieu de faire "des emprunts européens" ou "appel à la Banque centrale européenne", ou encore lancer des eurobligations, "on va aller regarder vers d'autres grands pays, comme la Chine", "on va aller faire la quête". "Et vous pensez que la Chine va, sans aucune contrepartie, apporter son soutien à l'Europe? Vous pensez que l'état d'esprit chinois, c'est d'être au service du monde?", a-t-il interrogé. Michel Sapin a prédit des "contreparties" que demandera Pékin comme "ne me demandez pas trop sur la valeur de ma monnaie, les justes équilibres commerciaux" ou "en matière environnementale". "Cet aspect-là de l'accord, il n'est pas sans conséquence pour l'avenir", a-t-il averti. Pour le reste, il y a eu à ses yeux à Bruxelles un "accord correct sur la Grèce" même s'il est "tardif", et le reste est "en pointillé", "inachevé".
DECES DE MICHEL GIRAUD - Roger Karoutchi, à l'Agence France Presse. Le sénateur UMP a rendu hommage à Michel Giraud qui "a incarné la région capitale". "C'est lui qui en a bâti la structure, l'identité et la chair", a-t-il poursuivi. "C'est à lui qu'on devait le terme francilien", rappelle le président de la commission des Finances du conseil régional d' Ile-de-France. "Malheureusement la fin de son mandat a été polluée par beaucoup d'attaques, des affaires dont la justice a très souvent - trop tard - réglé le compte. Ca l'a beaucoup meurtri et cela a terni un bilan impressionnant", déplore-t-il. Michel Giraud, décédé à 82 ans dans la nuit de mercredi à jeudi, avait présidé l'Ile-de-France à partir de 1976, de façon quasi-ininterrompue pendant 22 ans.
ACCORD DE BRUXELLES - Eva Joly, dans un communiqué. Eva Joly s'est déclarée "très inquiète" concernant le sommet européen qui, selon elle, "ne change rien à la situation". "Encore un sommet 'petit bras' ", raille-t-elle. Elle estime que "dans quelques semaines, malgré les effets d’annonce et la dramatisation du sommet de Bruxelles, les spéculateurs continueront leur travail de sape". "Ce qui frappe dans les choix répétés des dirigeants européens c’est leur myopie, leur hypocrisie, leur veulerie", insiste la candidate EELV à la présidentielle. "Les banques privées, si elles renoncent à une part de leurs créances sur l’Etat Grec, seront en contrepartie recapitalisées à grand flots d’argent public, sans qu’aucune réforme du système financier et bancaire n’ait été mise en place", déplore-t-elle.

Jacob "fier" de Sarkozy par Europe1fr

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