lundi 28 novembre 2011

les petites phrases du 28/11/2011

UNION EUROPEENNE - Benoît Hamon, lors d'un point presse.Le porte-parole du PS, Benoît Hamon a accusé Nicolas Sarkozy d'être un "partenaire docile" d'Angela Merkel, qui "résume les intérêts de l'Europe à l'intérêt de l'Allemagne", en commentant lundi les menaces de récession envisagées par l'OCDE. "Il n'est pas acceptable qu'Angela Merkel veuille résumer l'intérêt de l'Europe à l'intérêt de l'Allemagne. Il est encore plus inacceptable que Nicolas Sarkozy (...) ne se comporte pas autrement que comme un partenaire docile, impuissant, de l'Allemagne", a déclaré Benoît Hamon. Il a qualifié de "brutale et radicale" la révision de croissance pour la France en 2012 de 2,1% à 0,3%.
CLAUDE GUEANT - Benoît Hamon, lors d'un point presseLe porte-parole du PS a "vraiment hâte" que Claude Guéant ne soit plus ministre de l'Intérieur car le voir dans ce costume "fait mal à la France", a-t-il déclaré lundi. "J'ai vraiment hâte qu'il ne soit plus ministre, parce que cela fait mal à chaque fois à la France (...) que de voir ce monsieur dans le costume d'un ministre de la République", a affirmé Benoît Hamon. "La question de l'ouverture de ce gouvernement à des ministres issus du Front national ne se pose même plus", a-t-il poursuivi, estimant que "Claude Guéant remplit parfaitement ce rôle.
APRES 2012 - François Hollande, sur BFM TV et RMC.Le candidat socialiste est prêt à enrôler François Bayrou dans son gouvernement s'il remporte l'élection présidentielle et dans l'hypothèse où le dirigeant centriste aurait appelé à voter pour lui au second tour. "Je n'écarterai personne mais à la condition que les formations politiques ou les dirigeants politiques aient appelé à voter pour moi au second tour", a déclaré lundi François Hollande sur RMC Info et BFM TV. "Tous ceux qui ont contribué au changement peuvent gouverner le pays dans le cadre du projet que j'ai présenté", a-t-il ajouté.
LEGISLATIVES 2012 - Gilbert Collard, sur France 2L'avocat, soutien de Marine Le Pen à la présidentielle a déclaré que l'on pouvait rejoindre celle-ci "sans épouser les idées du Front national". "J'ai pour rôle", en tant que président de ce comité de soutien, "d'amener le maximum d'hommes et de femmes à Marine, pas forcément au Front (national), parce qu'on peut rejoindre Marine Le Pen sans pour autant épouser les idées du Front national", a expliqué l'avocat médiatique. Il a pris pour exemple la peine de mort: "je suis contre, je suis tout à fait opposé (...) donc je me sens plus à l'aise au comité qu'au parti". Interrogé pour savoir s'il serait candidat aux législatives, l'avocat marseillais a répondu: Marine Le Pen "me le demande". "Et je crois que ce serait (...) très faux-cul de ne pas être candidat, donc je crois que je vais lui dire oui, parce que c'est vrai qu'on ne peut pas à la fois être président d'un comité de soutien, défendre une candidate et ne pas aller sur le terrain croiser le fer", a-t-il expliqué.
DROIT DE VETO A L'ONU - François Hollande, sur BFMTV-RMCFrançois Hollande a assuré que s'il était à l'Elysée, le droit de veto de la France à l'ONU ne serait pas remis en cause. "Tant que je serai dans la situation d'exercer la responsabilité de mon pays si les Français me la confient, il n'y aura pas de remise en cause du droit de veto, de remise en cause unilatérale du droit de veto", a lancé le candidat socialiste à la présidence. Un paragraphe de l'accord PS-EELV sur des propositions à faire pour réformer l'ONU, mentionnant notamment "siège européen, suppression du droit de veto" (ndlr: dont bénéficient la France et les quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité), a suscité une vive polémique.

SYRIE - Alain Juppé, sur France Info
Les jours du régime syrien "sont comptés" après le vote de sanctions par la Ligue arabe, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, tout en reconnaissant que "les choses avancent lentement" pour faire arrêter la répression. "Les choses avancent lentement, malheureusement. (...) Mais les choses avancent puisque la Ligue arabe, qui a un poids considérable, vient de décider un certain nombre de sanctions qui vont isoler encore un peu plus le régime syrien", a-t-il déclaré à France Info. "Ses jours sont comptés, c'est absolument évident, il est totalement isolé aujourd'hui", a ajouté le ministre.
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AFFAIRE DSK - Jean-Christophe Cambadélis, sur i-TéléLe député PS de Paris, un proche de Dominique Strauss-Kahn, interrogé lundi par i-TELE sur l'enquête d'un journaliste américain autour de l'affaire du Sofitel, a répondu qu'il ne croyait pas à la théorie du complot. "Ecoutez, je ne crois pas à la théorie du complot et puis je pense que, dans le moment présent, Dominique Strauss-Kahn a le droit à l'indifférence et ses amis au silence", a dit le responsable socialiste, à propos de l'enquête d'Edward Epstein.
RÔLE DE LA BCE – Christian Noyer, lors d'un forum financier à Tokyo
Le gouverneur de la Banque de France a défendu le refus de la Banque centrale européenne (BCE) de racheter massivement de la dette souveraine des pays de la zone euro en difficulté. "Je suis convaincu que la vertu sera récompensée au final", a-t-il estimé. "Au cours de la prochaine décennie, les marchés et les prêteurs feront confiance à ces monnaies qui, quelles que soient les circonstances, sont gérées selon une priorité principale: le maintien de la stabilité des prix et la valeur intrinsèque de l'unité de compte", a-t-il ajouté. Les rachats massifs de dette souveraine par la BCE, tout comme l'émission d'obligations communes à la zone euro, sont les pistes couramment évoquées pour sortir l'Europe de la crise de la dette.
AFFAIRE DSK - René-Georges Querry, sur Europe 1Comme il l'avait fait dans le Journal du Dimanche, l'ancien directeur de la sécurité du groupe Accor, en poste au moment de l'affaire DSK à New York, a réagi à l'article du journaliste américain Edward Jay Esptein relançant la thèse du complot. "J'ai découvert l'existence de cette vidéo à l'occasion de la publication de cet article", a indiqué René-Georges Querry. Justifiant le fait qu'il n'ait pas cherché à voir ces images plus tôt, René-Georges Querry a argumenté qu'il ne lui appartenait pas de "s'immiscer dans une enquête judiciaire conduite par des policiers américains à 5.000 kilomètres de Paris". Parmi les zones d'ombres figurent le comportement de deux hommes qui se congratulent après les faits. "Rien ne dit qu'ils se sont congratulés après avoir entendu une femme dire qu'elle venait de se faire agresser sexuellement", a fait valoir René-Georges Querry. "On ne peut pas se baser sur huit secondes de gesticulation de deux personnes qui apparaissent comme ça de façon inattendue dans l'affaire", ajoute-t-il.
DROIT DE VOTE AUX ETRANGERS – Bruno Le Maire, sur Europe 1Ministre de l'Agriculture et chargé du projet présidentiel de l'UMP pour 2012, il a confirmé que l'idée du droit de votes des étrangers aux élections locales cette idée ne serait pas reprise dans la conception du programme pour les élections de 2012 : "ça ne sera pas dans le projet de l'UMP pour la présidentielle. Nous restons convaincus qu'il faut un lien entre citoyenneté et droit de vote. Nous avons besoin de repères, de règles. Si on veut voter aux élections locales ou nationales, il faut avoir la citoyenneté nationale ou européenne dans le cadre des élections locales."

Vote des étrangers : Hollande dénonce la "peur" par BFMTV

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