Selon elle, alors que "la France est malade du chômage", il est possible de "créer un million d'emplois" dans "l'économie verte" d'ici à 2020. Le chiffrage de cette annonce ne sera dévoilé qu'en janvier prochain. "C'est le seul chemin pour sortir intelligemment et efficacement de la crise", a-t-elle dit, fustigeant la "toute puissance" des marchés financiers. "Les spéculateurs ne gagneront pas", a souligné l'ex-juge, experte en "combat contre les paradis fiscaux". Preuve de son attachement au thème de l'emploi, Eva Joly tiendra son premier meeting de campagne à Roubaix, l'une des communes de France les plus touchées par le chômage, le 11 février.
"La xénophobie d'Etat made in France, ça suffit"
Deuxième idée, un "pacte de fraternité". L'occasion de s'en prendre à "Hortefeux, Besson et Guéant qui n'ont eu de cesse de caresser le Front national dans le sens du poil, avec une expression bien de chez nous ‘expulsons français'!" "La xénophobie d'Etat made in France, ça suffit comme ça!" a-t-elle lancé. Troisième priorité, "la République des biens communs pour en finir avec la Ve République", a poursuivi Mme Joly, s'attaquant aux "pratiques claniques et aux méthodes barbouzardes comme dans l'affaire des fadettes" du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Takieddine, Karachi, Marseille, Hénin-Beaumont", cela "relève du même processus délétère", a-t-elle jugé, faisant allusion à l'UMP comme au PS.
Enfin, elle s'est prononcée pour une Europe fédérale, persuadée que les Français "se refusent à une vision hexagonale et chauvine du monde". A ceux qui parlent d'"acheter français", elle répond que la "réindustrialisation" doit se faire par les PME innovantes et écologiques, "pas contre, ni dans le dos de l'Europe". "Ma préférence n'est pas une préférence nationale mais une préférence sociale et environnementale", a-t-elle résumé. La candidate a indiqué qu'elle proposerait "rapidement" avec Daniel Cohn-Bendit "un autre chemin" que celui d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sur le traité européen. Sous les "Eva présidente" scandés par une salle debout, Mme Joly a appelé à "voter juste" pour un projet de société "et non pas un rafistolage du système".
Deuxième idée, un "pacte de fraternité". L'occasion de s'en prendre à "Hortefeux, Besson et Guéant qui n'ont eu de cesse de caresser le Front national dans le sens du poil, avec une expression bien de chez nous ‘expulsons français'!" "La xénophobie d'Etat made in France, ça suffit comme ça!" a-t-elle lancé. Troisième priorité, "la République des biens communs pour en finir avec la Ve République", a poursuivi Mme Joly, s'attaquant aux "pratiques claniques et aux méthodes barbouzardes comme dans l'affaire des fadettes" du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Takieddine, Karachi, Marseille, Hénin-Beaumont", cela "relève du même processus délétère", a-t-elle jugé, faisant allusion à l'UMP comme au PS.
Enfin, elle s'est prononcée pour une Europe fédérale, persuadée que les Français "se refusent à une vision hexagonale et chauvine du monde". A ceux qui parlent d'"acheter français", elle répond que la "réindustrialisation" doit se faire par les PME innovantes et écologiques, "pas contre, ni dans le dos de l'Europe". "Ma préférence n'est pas une préférence nationale mais une préférence sociale et environnementale", a-t-elle résumé. La candidate a indiqué qu'elle proposerait "rapidement" avec Daniel Cohn-Bendit "un autre chemin" que celui d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sur le traité européen. Sous les "Eva présidente" scandés par une salle debout, Mme Joly a appelé à "voter juste" pour un projet de société "et non pas un rafistolage du système".
Un projet "dense, ambitieux, large" pour Duflot
La secrétaire nationale d'EELV , Cécile Duflot, avait pris la parole dans la matinée. Face à la "crise d'un système et d'un modèle de développement" fondé notamment sur "l'ultra-court terme", et "au moment où on essaie de nous faire croire que la seule solution est de renier les acquis sociaux et aller vers des sacrifices plus importants", c'est un "programme d'action pour les temps qui viennent" avec l'objectif de "s'attaquer à la racine de nos difficultés et présenter des solutions globales écologistes", a-t-elle dit. "Ni un petit livre vert ni une Bible", ce projet porte "l'étendard affirmé de vivre mieux" en "respectant la planète et les équilibres sociaux", a-t-elle ajouté, relevant que "l'originalité de l'écologie politique est d'avoir tiré les leçons de ce qu'il s'est passé au XXe siècle".
Ce projet "dense, ambitieux, large, synthétique, radical et aussi réaliste et fondamentalement écologiste", "apporte des nouvelles solutions" car il ne faut "pas se cantonner à des solutions dépassées", selon la patronne d'EELV.
L'épineuse question des candidatures sera débattue à huis-clos dimanche, au deuxième jour du conseil fédéral
La secrétaire nationale d'EELV , Cécile Duflot, avait pris la parole dans la matinée. Face à la "crise d'un système et d'un modèle de développement" fondé notamment sur "l'ultra-court terme", et "au moment où on essaie de nous faire croire que la seule solution est de renier les acquis sociaux et aller vers des sacrifices plus importants", c'est un "programme d'action pour les temps qui viennent" avec l'objectif de "s'attaquer à la racine de nos difficultés et présenter des solutions globales écologistes", a-t-elle dit. "Ni un petit livre vert ni une Bible", ce projet porte "l'étendard affirmé de vivre mieux" en "respectant la planète et les équilibres sociaux", a-t-elle ajouté, relevant que "l'originalité de l'écologie politique est d'avoir tiré les leçons de ce qu'il s'est passé au XXe siècle".
Ce projet "dense, ambitieux, large, synthétique, radical et aussi réaliste et fondamentalement écologiste", "apporte des nouvelles solutions" car il ne faut "pas se cantonner à des solutions dépassées", selon la patronne d'EELV.
L'épineuse question des candidatures sera débattue à huis-clos dimanche, au deuxième jour du conseil fédéral
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