Villepin "ne croit pas" à un 21 avril bis

21 avril 2012 ? Connaît pas. Dominique de Villepin a écarté d'un revers de main samedi le scénario d'un Front national au second tour de la présidentielle tout en justifiant sa candidature à l'élection reine. Questionné sur Europe 1 sur l'éventualité d'un 21 avril-bis, le fondateur de République solidaire a défendu que le 21 avril, « à l'endroit ou à l'envers, c'est la rançon de la médiocrité, c'est le manque de courage politique ». Pour l'ancien Premier ministre, « c'est des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas capables à un moment donné de défendre leurs convictions devant les Français et les Français se rendent parfaitement compte de cela et choisissent les extrêmes ».

"Patriotisme économique"

Au contraire, « s'il y a un choix offert aux Français, qui est indépendant de cette surenchère sur les extrêmes, les Français choisiront des gens qui ont la compétence, l'expérience et la capacité de faire avancer les choses ». Marine Le Pen au second tour, il « n'y croit pas dès lors qu'il y a une offre politique, des hommes et des femmes capables de proposer des solutions ».

Et des solutions, l'ex-secrétaire général de l'Elysée prétend en avoir. Il a notamment souligné « une expérience » et cité le « patriotisme économique » qu'il « a mis en oeuvre ». « Qu'est-ce qu'on fait depuis 5 ans » dans ce domaine, s'est-il interrogé, s'offrant au passage un coup de griffe à la politique gouvernementale. S'invitant dans le débat sur le « produire français », il a notamment prôné la mise en place d'une « TVA exportation, environnement, emploi pour abaisser le coût du travail ».
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