SENAT A GAUCHE (BIS) - Jean-Pierre Bel, dans Libération. Alors que la droite considère que la Chambre haute est devenue "un laboratoire de la gauche", l'actuel président de l'institution répond dans Libération : "Je suis d'accord avec la droite si l'on considère qu'un laboratoire est un endroit où on fait preuve de créativité, d'inventivité, de réflexion pour l'avenir (...). Mais rassurez-vous : le Sénat n'est pas un camp retranché, un bunker de la gauche".
GREVE - Thierry Mariani, sur France 2. "Je veux qu'une solution soit trouvée dans les heures à venir", avant les grands départs prévus pour le week-end de Noël, a déclaré Thierry Mariani, ministre des Transports, sur France 2, rappelant qu'une nouvelle réunion de négociations entre syndicats et entreprises de sécurité doit avoir lieu dans la matinée. Interrogé sur l'éventualité, annoncée mardi par le gouvernement, d'envoyer des policiers assurer la mission des agents grévistes, M. Mariani a répondu: "J'espère que c'est une situation qu'on pourra éviter." Mais "on ne peut pas avoir une situation où des Français une fois de plus sont empêchés de rejoindre leurs familles. Le gouvernement a été très clair, il prendra ses responsabilités pour assurer ces départs", a-t-il ajouté.
MARINE LE PEN - Eva Joly, sur Europe 1. Eva Joly (EELV) s'est déclarée mercredi prête à débattre avec Marine Le Pen, même si la présidente du Front national (FN), "héritière d'un tortionnaire en Algérie", ne répond à la crise que "par la haine". Sur Europe 1, la candidate Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, née en Norvège, a répondu à l'accusation de francophobie lancée la veille contre elle par la championne du FN: "J'ai choisi la France, j'y vis depuis bientôt 50 ans, je suis la seule à avoir choisi la France." Eva Joly s'est dite prête à "débattre avec elle quand elle voudra et nous verrons bien qui aime vraiment la France". "Face à la crise, l'agressivité et la haine de Mme Le Pen ne servent à rien, elle ferait mieux de travailler ses programmes", a-t-elle dit. "Elle a jeté un gant, je le relève", a insisté l'ex-juge d'instruction. "Ce n'est pas à la fille héritière de milliardaire, héritière d'un parti, héritière d'un tortionnaire en Algérie, de décider qui est Française ou pas", a ajouté la candidate écologiste.
Larcher contre "la prise d'otage des usagers" par Europe1fr
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