vendredi 23 décembre 2011

les petites phrases du 23/12/2011

GENOCIDE ARMENIEN - Benoist Apparu, sur LCI. Le secrétaire d'Etat au Logement a pris ses distances avec la proposition de loi pénalisant la contestation de tout génocide qui a provoqué la colère de la Turquie, estimant qu'il ne revenait "jamais aux politiques de faire l'histoire". Il a commenté: "Je ne suis jamais convaincu par les lois qui criminalisent l'histoire." "J'ai été député de 2007 à 2009, je ne suis pas convaincu que j'aurais voté cette loi. Ce n'est jamais aux hommes politiques de faire l'histoire", a-t-il encore dit.
PARRAINAGES - Olivier Besancenot, sur Europe 1. "Il y aura un candidat du NPA", a assuré Olivier Besancenot. "Aujourd’hui, on en est à plus de 300 promesses de signatures, cela veut dire que c'est à notre portée et qu’on ira jusqu’au bout", a estimé le leader de gauche. Mercredi, Olivier Besancenot, a qualifié d'"oukase" la consigne donnée par Martine Aubry aux élus socialistes de n'accorder leur parrainage qu'à François Hollande. "Je pose une question toute simple à Martine Aubry ? Est-il légitime ou non que notre courant politique ne soit pas présent dans cette échéance présidentielle. Je ne demande pas au PS de donner des signatures, je demande simplement que les élus qu’on a démarchés sur le terrain ne reçoivent pas de pressions de la part de la direction du PS", a-t-il expliqué estimant que cette lettre de Martine Aubry était une faute.
GREVE AEROPORTS - Jean-Claude Mailly et Thierry Mariani, sur France Info. Le recours à la force publique pour remplacer les agents de sûreté aéroportuaire grévistes est "un viol du droit de grève", a affirmé le secrétaire général de FO, ce que lui a contesté Thierry Mariani, ministre des Transports. "Il y a un viol du droit de grève, (...) ce n'est pas le rôle des policiers que de jouer les briseurs de grève", a-t-il déclaré alors qu'il participait à une interview croisée avec le ministre. "Oui, il fallait le faire", c'est-à-dire faire appel à la force publique, à la fois "parce qu'on est dans une période de fêtes de famille (...) et aussi pour des raisons de sécurité", a souligné le ministre, pour qui "le droit de grève est respecté". "Ceux qui veulent faire grève le peuvent", a-t-il insisté. Thierry Mariani a fait remarquer qu'une dizaine de pays démocratiques, dont l'Italie, avaient instauré un service minimum dans les transports, "parce que c'est un secteur qui peut tout paralyser".
GENOCIDE ARMENIEN - Nicolas Dupont-Aignan, sur RTL. Le candidat de Debout La République à la présidentielle a regretté qu'il n'y ait pas eu de scrutin public pour le texte pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien, y voyant un manque de "courage" de la majorité et du PS. "J'ai beaucoup milité pour la reconnaissance du génocide arménien et j'étais fier d'avoir voté cette loi en 2001", a-t-il déclaré. "Je comprends la volonté des Français d'origine arménienne de voir voter cette loi de pénalisation, je n'aime pas la pression de la Turquie et je ne suis pas du genre à céder à des pressions économiques", a-t-il dit.

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