vendredi 27 janvier 2012

les petites phrases du 27/01/2012

PROGRAMME DE HOLLANDE - François Bayrou, en marge d’un déplacementLe candidat du MoDem, François Bayrou, a reconnu vendredi, lors d’un déplacement en Haute-Savoie, être en "désaccord" avec François Hollande. Il a même estimé que sur la question des retraites, le candidat PS avait des idées "dangereuses". François Bayrou a alors dénoncé l’archaïsme et l’utopie du programme Hollande : "l'idée qu'on va se remettre à dépenser est une idée irréaliste, ça n'existe pas. Et c'est plus grave encore, ça fait revenir en arrière. Il y a un certain nombre de sujets sur lesquels la conscience des Français, la raison des Français, avait bougé. C'est le cas sur la retraite".
DES PAROLES ET DES ACTES - Nathalie Arthaud, dans un communiqué
La candidate de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, a déploré vendredi, dans un communiqué, que François Hollande qu’elle désigne comme un "gestionnaire rigoureux du capitalisme" n’ait "rien à dire aux travailleurs, si ce n’est pour leur promettre des sacrifices". Et d’ajouter, "en deux heures d'émission hier soir, François Hollande aura réussi à ne pas prononcer une seule fois les mots 'salaires', 'pouvoir d'achat' et 'licenciements'".
LEGISLATIVES A PARIS - Jean-François Lamour, sur Europe 1
L'ancien ministre des Sports n'ira pas à Lyon. Il a formellement démenti les informations sur sa candidature à Lyon, dans la 4ème circonscription du Rhône, parues vendredi matin dans journal Le Progrès. "J’apprécie beaucoup mes collègues lyonnais à qui d’ailleurs revient le choix de leur candidat", a affirmé Jean-François Lamour. "Mais la question d’une autre orientation dans ma vie politique ne se pose pas. Ma vie politique est à Paris. Ma vie est à Paris. J’y suis né et j’y ai toujours vécu, travaillé, milité. J’y suis engagé et élu depuis maintenant 5 ans", a-t-il dit.
PROGRAMME DE HOLLANDE - Robert Rochefort, sur France Info
Le vice-président du MoDem s'est demandé comment l
es propositions émises par François Hollande, candidat socialiste à l'Elysée, permettraient un retour à l'équilibre des comptes publics. "Entre ce que François Hollande annonce comme recettes nouvelles et ce qu'il annonce comme dépenses nouvelles, il fait 9 milliards d'économies", alors qu'"il nous faut faire 100 mds d'économies et de recettes nouvelles", a souligné le député européen. Il a ensuite élevé ce dernier chiffre à 110 mds. Selon lui, il s'agit là du "gros problème des propositions de François Hollande (...) Il faut être un peu plus précis, un peu plus exigeant".
PROGRAMME DE HOLLANDE – Jean-François Copé sur Europe 1 Au lendemain du premier "grand oral" du candidat socialiste à la télévision, le secrétaire général de l'UMP est encore loin d'être convaincu : "Il faut qu’on me raconte comment il (François Hollande, ndlr) fait alors que son programme, c’est à minima entre 80 et 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires. Et encore, il n’y a pas dedans le nucléaire, la réforme de la dépendance, la modernisation de l’Etat. Il n’est même pas capable de dire quels sont les secteurs dans lesquels il va faire des réductions d’effectifs pour compenser les 60.000 postes supplémentaires dans l’Education nationale", a-t-il déclaré "Je suis un peu frappé que, sur ces sujets, on se contente de réponses aussi allusives", a-t-il ajouté.
DES PAROLES ET DES ACTES - Daniel Cohn-Bendit, sur LCI L'eurodéputé EELV s'est dit déçu par l'intervention du ministre UMP des Affaires étrangères la veille face au socialiste François Hollande, même s'il "l'aime bien". "J'ai surtout trouvé Juppé décevant. Mai j'aime bien Juppé, je trouve qu'il a fait une introspection", "mais hier, tout avait disparu, il était redevenu l'homme froid qui, avec un sourire arrogant, critiquait l'autre de pouvoir être arrogant, personne n'y croyait". Surtout, aux yeux de Daniel Cohn-Bendit, le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre "n'a pas dit la vérité, il a un peu menti" en disant que "dans l'accord intergouvernemental" européen en préparation, "il y a tout une partie pour la croissance. Ce n'est pas vrai, c'est un accord sur la stabilité et la rigueur budgétaires. Tout ce qu'il y aurait de plus, ça a été refusé".
INTERVENTION DE SARKOZY - Bertrand Delanoë, sur Europe 1
Au sujet de l'intervention du chef de l'Etat dimanche à la télévision, le maire de Paris a déclaré: "J'attends un peu d’honnête intellectuelle", ajoutant : "je suis choqué. Nicolas Sarkozy joue avec sa fonction présidentielle." "Il est président nous devons le respecter, évidemment comme président jusqu'au 6 mai, mais là il convoque six chaînes de télévision, sans contradiction", a souligné Bertrand Delanoë. "Je suis extrêmement choqué de la manière dont Nicolas Sarkozy n'assume pas le fait qu'il est président et candidat non déclaré", a-t-il ajouté. "Je dis qu'il ne doit pas tricher", lance le maire de Paris.

R.Rochefort (MoDem) plaide pour un "gouvernement... par FranceInfo


Copé : "une vraie arrogance" chez Hollande par Europe1fr

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