vendredi 3 février 2012

les petites phrases du 03/02/2012

NICOLAS SARKOZY - Claude Guéant, sur Radio Classique et Public Sénat.Le ministre de l'Intérieur a relevé vendredi que Nicolas Sarkozy "souffre d'un défaut d'affection des Français", tout en affirmant qu'il "a fait la preuve de (sa) capacité" à "exercer le pouvoir suprême". Interrogé sur des regrets exprimés par le président de la république, Claude Guéant a répondu : "Nicolas a déjà eu l'occasion d'exprimer des regrets sur tel ou tel événement de son quinquennat, il l'a déjà fait dans beaucoup de conversations que les uns et les autres ont entendues".
PARRAINAGES FN - Bertrand Dutheil, dans un communiqué.
Un porte-parole de Marine Le Pen, Bertrand Dutheil de la Rochère, a accusé vendredi François Fillon d'"âneries" à propos des 500 parrainages d'élus pour la présidentielle, après que le Premier ministre a affirmé que la présidente du FN "bluffait" à ce sujet dans l'émission Des Paroles et des Actes. "Il se prend pour Madame Irma", estime-t-il dans un communiqué. "A moins d’élaborer toute une théorie compliquée de victimisation pour se donner bonne conscience, on ne voit pas l’intérêt pour Marine Le Pen et ceux qui la soutiennent de prendre sur leurs temps de parole et de militants pour revenir sans cesse sur ce sujet", poursuit Bertrand Dutheil de la Rochère.
EVA JOLY - Cécile Duflot, sur Canal +.
La campagne d'Eva Joly, candidate écologiste à la présidentielle, est "difficile mais cela n'entame en rien nos convictions", a déclaré vendredi la secrétaire générale d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV). "Oui, c'est difficile, mais cela n'entame en rien nos convictions. Cela n'entame pas les convictions d'Eva Joly", a ajouté Cécile Duflot. La candidate écologiste ne parvient pas à décoller dans les sondages. "Je ne vous dis pas que tout va bien. On fait de la politique parce qu'on a des convictions. On ne fait pas de la politique parce que c'est confortable, c'est sympathique ou que l'on a des bonnes notes dans les sondages", a poursuivi Cécile Duflot, visiblement remontée, en se défendant de vouloir faire "l'autruche".
LEJABY - Ségolène Royal, sur France 2.
La présidente PS de Poitou-Charentes a prôné vendredi de lier marque et territoire pour éviter les délocalisations. Interrogée sur le sauvetage de l'entreprise de lingerie Lejaby en Haute-Loire, l'ex-candidate à la présidentielle a averti : "Lejaby, ce n'est pas seulement Yssingeaux, il y a encore trois ou quatre autres sites qui sont menacés". "Attention aux effets d'annonce qui font croire qu'à 80 jours, le gouvernement sauve des usines. On ne va pas faire des élections présidentielle tous les 80 jours pour sauver les usines", a observé Ségolène Royal. La responsable socialiste a préconisé d'interdire "le départ des marques" pour que celles-ci soient "attachées au terroir, au territoire", au lieu d'un "retour des fabrications qui, uniquement en étant emballées en France, peuvent porter le label 'made in France'". "Il faut des réformes de fond pour empêcher les délocalisations", a insisté Ségolène Royal
SARKOZY - Jean-François Copé, dans Direct Matin.
Le secrétaire général de l'UMP estime que son parti "n’a pas besoin d’attendre la déclaration officielle de son candidat pour être mobilisée", dans un entretien à Direct Matin. "C’est une décision très personnelle qui lui appartient", a déclaré Jean-François Copé au sujet de la date de l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Interrogé sur la TVA sociale, il a assuré que "la majorité parlementaire soutient la stratégie de Nicolas Sarkozy", même si "certains se demandent si on a raison de le faire à trois mois des élections". "Cela nous laisse le temps de la pédagogie et d’expliquer aux Français que pour créer et garder des emplois en France, il faut produire en France. C’est tout l’objectif de cette mesure", a expliqué le député-maire de Meaux.
DPDA - Roselyne Bachelot, sur Europe 1.
La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a réagi au lendemain de l'émission Des paroles et des actes sur France 2, qui a opposé François Fillon à Martine Aubry. Alors que certains experts ont jugé ce débat trop "technique", la ministre a salué "cette démarche de véritable présentation des projets". "Ce que j'ai remarqué, c'est que François Fillon avec sa pondération, son sérieux habituel a parfaitement défini et défendu les réformes de structures du président de la République", a ajouté Roselyne Bachelot.
RETRAITE POLITIQUE - Roselyne Bachelot, sur Europe 1.
La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale ne se représentera pas aux élections législatives de juin prochain. Son suppléant, Paul Jeanneteau, sera donc chargé de mener campagne pour la première circonscription du Maine-et-Loire. "J'ai pris cette décision, il y a une dizaine d'années et je l'ai réaffirmée en 2007", a affirmé vendredi sur Europe 1 Roselyne Bachelot, se défendant d'anticiper une éventuelle défaite. La ministre a par ailleurs expliqué qu'elle "participerait au débat public de toutes les façons possibles" et ferait "la promotion pour d'autres modes de fonctionnement de la vie politique".

Fillon "a parfaitement défendu les réformes" par Europe1fr


Ségolène Royal invitée des "4 Vérités" de Fr2 par segolene-royal

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