vendredi 27 avril 2012

Les petites phrases du 27/04/2012

SECOND TOUR - Jean-Christophe Lagarde, sur RFILe président exécutif du Nouveau centre et soutien de Nicolas Sarkozy explique "ne pas croire un seul instant" que François Bayrou apportera son soutien à François Hollande estimant plutôt "qu'il ne fera pas un choix clair" avant le 2ème tour. "Vous lui poserez la question, mais je ne le crois pas un seul instant", a déclaré vendredi sur RFI Jean-Christophe Lagarde à propos d'un éventuel soutien de Bayrou à Hollande.
CAMPAGNE DE SARKOZY - Dominique de Villepin, dans Le Monde
L'ancien Premier ministre se déclare "effrayé" par la campagne du président-candidat Nicolas Sarkozy et ses "gages à l'extrémisme", dans une tribune publiée vendredi dans Lemonde.fr. "Halte au feu! (...) Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités (...). Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir", souligne Dominique de Villepin.
NOMBRE D'ÉTRANGERS - Michel Sapin, sur Europe 1
"C'est une question idéologique", a réagi Michel Sapin à la question de savoir s'il y avait trop d'étrangers en France. "Comme s'il y avait un niveau optimum. Quand il y a beaucoup de chômage, on ne peut pas faire en sorte qu'il y ait une immigration économique aussi forte que quand il n'y a pas de chômage", a déclaré le socialiste en charge du projet présidentiel de François Hollande. "On voit bien qu'aujourd'hui il faut réguler les entrées sur le territoire. François Hollande est favorable à des règles dans le domaine de l'immigration comme dans celui de la finance", a ajouté le député PS de l'Indre.
IMMIGRATION - François Hollande, sur RTL.François Hollande a jugé "indispensable" une "limitation de l'immigration économique" en période de crise. "Et je veux même lutter contre l'immigration clandestine sur le plan économique. Ce n'est pas normal qu'un certain nombre d'employeurs, de façon cynique, utilisent de la main-d'oeuvre clandestine", a-t-il poursuivi. Si il est élu le 6 mai, ce sera au Parlement de fixer chaque année le nombre d'immigrés autorisés à entrer en France, a-t-il précisé. Concernant les étudiants étrangers, il n'est "pas favorable" à une limitation." Je considère que la présence dans nos facultés d'étudiants étrangers est une chance, pas seulement pour les étudiants étrangers (mais) pour nous", a-t-il poursuivi
POUVOIR D'ACHAT - Frédéric Lefebvre, sur Europe 1Le secrétaire d'État chargé du Commerce a rappelé lors d'un débat sur Europe 1 avec Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, que le pouvoir d'achat était une priorité de Nicolas Sarkozy. "Évidement que c’est une priorité. Cette crise est une ombre qu'il y a eu sur ces cinq années de gouvernement et en même temps, notre pays s’en est mieux tiré en pouvoir d'achat que les autres pays européen qui étaient dans la crise. Selon les chiffres de l'Insee, c'est 1,4% d'augmentation en moyenne par an", a insisté Frédéric Lefebvre. "Mais les dépenses contraintes ont augmenté. Du coup, les reste à vivre pour les Français a diminué", a-t-il ajouté.
TVA SOCIALE - Bernard Cazeneuve, sur Europe 1
Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, a affirmé que la TVA sociale serait "annulée tout de suite" en cas de victoire socialiste à l'élection présidentielle. "On l'annule tout de suite. C'est 13 milliards d'euros de prélèvements sur les Français de façon extrêmement injuste", a rappelé le député-maire PS de Cherbourg. "Nous annulerons cette mesure qui est une mesure d'injustice fiscale et de matraquage fiscal des Français les plus modestes", a-t-il insisté.
CHÔMAGE – Xavier Bertrand, sur Europe 1.
Le ministre du Travail a estimé que la France avait réussi à éviter que le taux de chômage "n'explose". "Il n'y a pas un pays qui n’échappe à ce problème du chômage", a expliqué Xavier Bertrand. "Il a augmenté de plus de 20% depuis le début de la crise, mais de plus du double dans le reste de l'Europe. Ce n'est pas un problème franco-français et nous avons le mérite d'avoir fait en sorte que le chômage n'explose pas", a-t-il poursuivi.
"VRAI TRAVAIL" - Jean-Luc Mélenchon, sur France Inter
Le leader du Front de Gauche a estimé que Nicolas Sarkozy était "en train d'extrême-droitiser la droite" et a dénoncé un président candidat qui utilise des mots "directement tirés de la collaboration". "La phrase qui consiste à dire 'se faire traiter de fasciste par un communiste est un compliment' est une reprise mot pour mot de Pierre Laval le collabo, de la même manière que parler de fête du travail et dire que c'est le 'vrai travail', c'est mot pour mot le texte de l'affiche du Maréchal Pétain en 1941", a fustigé l'ex-candidat à la présidentielle.
PARTI SOCIALISTE – Xavier Bertrand, sur Europe 1Xavier Bertrand a jugé que la modestie n'était pas le "fort" de François Hollande. Et d'ajouter que les socialistes étaient un peu trop sûrs de leur victoire. "Il y en a qui s'y croient déjà", a-t-il assuré. Concernant une éventuelle défaite de l'UMP le 6 mai, le ministre a assuré que l'Europe était en train de "sortir du socialisme"."Les peuples européens ont décidé de chasser les gouvernements socialistes", a-t-il poursuivi. "Croyez vous que les Français ont envie de revenir à ce vieux socialisme de 1981 ? Nous verrons bien que non le 6 mai, ça ne se passera pas comme on nous le dit", a-t-il conclu.
DUEL UMP/FN - François Hollande, sur RTL
Le candidat socialiste à la présidentielle a appelé implicitement à voter UMP en cas de duel avec le Front national aux législatives. A la question "que feriez-vous en cas de duel Front national-UMP?" François Hollande a répondu en soulignant qu'à la présidentielle de 2002 il avait "appelé à voter Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen". "Je ferai pareil si je suis dans ce cas de figure, moi je ne fais pas de distinction entre les républicains", a-t-il déclaré.
MARCHES – Valérie Pécresse, sur i-Télé
Les marchés continuent de faire confiance à la France malgré la perte de son triple A grâce à la gestion du président Nicolas Sarkozy, a estimé la ministre du Budget Valérie Pécresse. "Le paradoxe, c'est que Standard and Poor's a pris une décision de nous priver du triple A et nos taux d'intérêts ont baissé. Ca veut dire quoi? Ca veut dire que les investisseurs ont confiance dans la France telle qu'elle est gérée par Nicolas Sarkozy", a-t-elle déclaré


Sapin : "Matignon, c'est quoi ?" par Europe1fr
François Hollande, candidat PS, vendredi sur RTL... par rtl-fr
Jean-Luc Mélenchon par franceinter

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