Ils concerneront donc les dirigeants actuels. Le
Premier ministre, Jean-Marc
Ayrault, a annoncé mardi que la baisse des rémunérations des grands
patrons d'entreprises publiques, prévue dans le programme de François Hollande,
sera appliquée aux "contrats en cours", dans une interview à
l'Express.fr.
"Je crois au patriotisme des dirigeants, qui peuvent
comprendre que la crise suppose l'exemplarité des élites politiques et
économiques", explique M. Ayrault, précisant ensuite que l'écart salarial
que son gouvernement veut réduire à une fourchette de 1 à 20 dans les
entreprises publiques "s'appliquera y compris aux contrats en cours".
Durant la campagne présidentielle, Michel Sapin, alors chargé
du programme présidentiel et devenu depuis ministre du Travail, avait au
contraire affirmé que ces contrats ne seraient pas concernés. "C'est rare,
comme ça, en cours de contrat, de baisser les salaires des uns et des autres, on
est humains", avait-il dit le 9 mai.
"Les Français ont voté le 6 mai et les chefs d'entreprises
sont respectueux du suffrage universel", relève M. Ayrault, rappelant que
les rémunérations du président de la République, du Premier ministre et des
membres du gouvernement avaient été baissées.
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