A 15h, la 14e législature de la Ve République sera
déclarée ouverte et l'Assemblée nouvellement élue se réunira sous la présidence
de son doyen d'âge : François Scellier (UMP), 76 ans, assisté des six députés
les plus jeunes, dont Marion Maréchal-Le Pen (FN), 22 ans, la benjamine de
l'Assemblée.
A chacun son siège... et son
voisin :
Pour cette séance, les députés seront installés par ordre alphabétique, le placement des groupes politiques de gauche à droite ne devant être décidé que jeudi, lors d'une réunion entre leurs présidents.
Le classement alphabétique devrait mardi entraîner quelques voisinages politiquement improbables : Gilbert Collard (FN) et Jean-François Copé (UMP) ou Patrick Balkany (UMP) et Gérard Bapt (PS). Claude Bartolone (PS) sera assis à côté de l'ancien ministre de l'Economie François Baroin (UMP), avant d'être élu président et de monter au perchoir.
Un nouveau président à bulletins secrets... mais connu :
L'Assemblée débutera son travail par l'élection de son président. Un scrutin à bulletins secrets, chaque député viendra voter à la tribune, Claude Bartolone sera opposé au résident sortant UMP, Bernard Accoyer, mais son élection est acquise, puisque les socialistes et leurs proches alliés détiennent la majorité absolue. Claude Bartolone, 60 ans est, sans discontinuer depuis 1981, député PS de Seine-Saint-Denis, dont il est aussi président du conseil général.
De nouveaux groupes dans l'hémicycle :
Mardi également, en fin d'après-midi, sera la date limite pour la déclaration des groupes politiques. Il devrait y en avoir six, contre quatre au cours de la précédente législature. Outre l'UMP, le PS, et le tout nouveau groupe écologiste, il y aura l'UDI (Union des démocrates et indépendants) de Jean-Louis Borloo, un groupe constitué par le Front de gauche et des élus d'outremer "progressistes" ainsi que le groupe des radicaux de gauche. Le reste de la semaine sera consacré à la répartition des différents postes, en particulier les six vice-présidents, trois questeurs, douze secrétaires et huit présidents de commissions permanentes.
En fait, ils ne travailleront pas !
L'Assemblée ne se mettra véritablement au travail que la semaine suivante, avec l'ouverture de la session extraordinaire, programmée du 3 juillet au 2 août. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, fera alors (le mardi) sa déclaration de politique générale, c'est-à-dire son programme de gouvernement, avant que les députés ne s'attaquent aux textes. Il s'agira d'abord du projet de loi sur le harcèlement sexuel, que le Sénat examinera en premier et qui répond à une urgence puisque le Conseil constitutionnel a abrogé la loi. Mais le "plat de résistance", selon l'expression employée par Alain Vidalies, le ministre des Relations avec le Parlement, ne viendra en discussion que plus tard, avec le projet de loi de finances rectificative, contenant notamment des mesures d'alourdissement de la fiscalité.
Pour cette séance, les députés seront installés par ordre alphabétique, le placement des groupes politiques de gauche à droite ne devant être décidé que jeudi, lors d'une réunion entre leurs présidents.
Le classement alphabétique devrait mardi entraîner quelques voisinages politiquement improbables : Gilbert Collard (FN) et Jean-François Copé (UMP) ou Patrick Balkany (UMP) et Gérard Bapt (PS). Claude Bartolone (PS) sera assis à côté de l'ancien ministre de l'Economie François Baroin (UMP), avant d'être élu président et de monter au perchoir.
Un nouveau président à bulletins secrets... mais connu :
L'Assemblée débutera son travail par l'élection de son président. Un scrutin à bulletins secrets, chaque député viendra voter à la tribune, Claude Bartolone sera opposé au résident sortant UMP, Bernard Accoyer, mais son élection est acquise, puisque les socialistes et leurs proches alliés détiennent la majorité absolue. Claude Bartolone, 60 ans est, sans discontinuer depuis 1981, député PS de Seine-Saint-Denis, dont il est aussi président du conseil général.
De nouveaux groupes dans l'hémicycle :
Mardi également, en fin d'après-midi, sera la date limite pour la déclaration des groupes politiques. Il devrait y en avoir six, contre quatre au cours de la précédente législature. Outre l'UMP, le PS, et le tout nouveau groupe écologiste, il y aura l'UDI (Union des démocrates et indépendants) de Jean-Louis Borloo, un groupe constitué par le Front de gauche et des élus d'outremer "progressistes" ainsi que le groupe des radicaux de gauche. Le reste de la semaine sera consacré à la répartition des différents postes, en particulier les six vice-présidents, trois questeurs, douze secrétaires et huit présidents de commissions permanentes.
En fait, ils ne travailleront pas !
L'Assemblée ne se mettra véritablement au travail que la semaine suivante, avec l'ouverture de la session extraordinaire, programmée du 3 juillet au 2 août. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, fera alors (le mardi) sa déclaration de politique générale, c'est-à-dire son programme de gouvernement, avant que les députés ne s'attaquent aux textes. Il s'agira d'abord du projet de loi sur le harcèlement sexuel, que le Sénat examinera en premier et qui répond à une urgence puisque le Conseil constitutionnel a abrogé la loi. Mais le "plat de résistance", selon l'expression employée par Alain Vidalies, le ministre des Relations avec le Parlement, ne viendra en discussion que plus tard, avec le projet de loi de finances rectificative, contenant notamment des mesures d'alourdissement de la fiscalité.
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