mardi 3 juillet 2012

Les petites phrases du 03/07/2012

AYRAULT - Christian Jacob, sur France InterLe président du groupe UMP à l'Assemblée nationale attend Jean-Marc Ayrault au tournant. Selon lui, le discours de politique générale que doit prononcer le Premier ministre, est "le rendez-vous de la crédibilité". Il a cité la fonction publique : "On nous a expliqué que M. Ayrault voulait stabiliser le nombre de fonctionnaires mais en même temps, il explique qu'il faut diminuer la masse salariale". "Cela veut dire qu'on baisse le salaire des fonctionnaires", a assuré Christian Jacob qui prédit un "matraquage fiscal".
GOUVERNEMENT - Alain Juppé, sur RTL
Alain Juppé (UMP) a jugé mardi que le gouvernement n'avait pas créé "un vrai climat de confiance dans l'économie française", en pointant trois mesures qui sont à ses yeux "un contresens total" : la TVA, les heures supplémentaires, les retraites. Le maire de Bordeaux a déclaré : "On ne va pas pouvoir nous faire le coup de l'héritage." Le nouveau gouvernement "n'est évidemment pas responsable de la dégradation rapide de notre économie" mais, a demandé l'ex-Premier ministre, "pourquoi n'a-t-il pas réussi à créer, après cette élection qui a donné lieu à beaucoup de promesses, un vrai climat de confiance dans l'économie française?"
FRONT NATIONAL - Gilbert Collard, sur LCI
Gilbert Collard, qui vient d'être élu député sous l'étiquette du Rassemblement bleu marine (FN et alliés), a évoqué mardi sa "solitude" au sujet d'un changement de nom pour le parti d'extrême-droite Front national, auquel s'oppose, selon lui, "tout" le parti. Faut-il changer le nom du FN? "Je pense que oui mais tout le Front national pense que non", a répondu l'avocat, qui n'est pas encarté au FN. "Alors une fois de plus, c'est la solitude contre la collectivité", a ajouté le député du Gard. Marine Le Pen avait déclaré avant les législatives que la question du changement de nom du FN pourrait se poser, mais au lendemain du scrutin, elle a indiqué que ce n'était "pas à l'ordre du jour". Jean-Marie Le Pen y est pour sa part résolument hostile.
DEFICITS PUBLICS - Didier Migaud, sur Europe 1
Le premier président de la Cour des comptes a prôné un recours à l'effort collectif pour réduire les déficits publics. "C'est au gouvernement de faire ses choix mais tout le monde doit être concerné par l’effort", a insisté Didier Migaud. "Il peut être concerné selon sa capacité, ses moyens mais l’effort à faire est tel que tout le monde est concerné. Pas juste au niveau des citoyens, que ce soit l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités territoriales. Personne n'est à l'écart d'un effort", a-t-il insisté.
UMP - Bruno Le Maire, sur Europe 1"Ne sous-estimez pas ma détermination à défendre mes idées et mes convictions", a prévenu Bruno Le Maire. L'ancien ministre n'a ainsi pas exclu de briguer la tête de l'UMP en septembre. "J'ai des idées et des propositions. Le seul qui a avancé des propositions concrètes, c'est moi", a -t-il déclaré. "On a connu deux défaites successives, qui sont lourdes et décevantes pour tous les militants. La première de nos responsabilités c'est de redéfinir notre projet politique", a ajouté Bruno Le Maire. "Ça ne m'intéresse pas de rentrer dans les querelles de personnes, de prendre parti pour un clan ou un autre", a-t-il averti. Le député a assuré vouloir "construire un projet politique pour [sa famille] et le présenter début septembre".
UMP - Nathalie Kosciusko-Morizet, dans Le Parisien
L'ancienne ministre se dit d'accord avec les propositions d'Alain Juppé de constituer une équipe pour la direction de l'UMP, déplorant qu'avec la bataille Copé-Fillon, "on tombe de tous les côtés dans la critique personnelle". La concurrence entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP, avec en filigrane la candidature à la présidentielle de 2017, "ressemble trop à un affrontement de personnes", estime la députée de l'Essonne. "A l'heure où la gauche remet en cause le travail réalisé avec Nicolas Sarkozy, les militants veulent que nous nous opposions au gouvernement, pas entre nous", ajoute Nathalie Kosciusko-Morizet, qui regrette qu'"on tombe de tous les côtés dans la critique personnelle". Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, la démarche de l'ancien Premier ministre "mérite d'être prise en considération et j'y adhère" car "elle nous met à l'abri de la confusion qui existe aujourd'hui entre l'animation du mouvement et l'échéance de 2017, qui n'a aucune actualité".


Migaud recommande "l’effort" collectif par Europe1fr

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