Vaincu en 2012, mais futur candidat en 2017 ? Alors que Nicolas Sarkozy assurait, en mai dernier, vouloir disparaître de la vie politique, tout du moins sur des mandats électifs, de plus en plus de voix s'élèvent pour envisager son retour prochain en politique. "Je n’ai jamais vu un carnivore devenir herbivore" aurait récemment affirmé son ex-conseiller Patrick Buisson, comme l'explique Challenges.
Un "leader naturel" de l'UMP
Et ce matin, Christian Estrosi envisage dans un entretien avec Nice Matin un éventuel retour de Sarkozy dans la course à la Présidentielle. Face aux entre déchirements des ténors de la droite pour la présidence de l'UMP d'abord, et la candidature en 2017, les anciens proches de Nicolas Sarkozy ont créé l'association "Les amis de Nicolas Sarkozy", présidée par Brice Hortefeux, et dont le député-maire de Nice est le secrétaire général.
"Au nom des Amis de Nicolas Sarkozy", explique Estrosi, "nous veillerons à garder Sarkozy au dessus de la mêlée car, à un moment, il peut être un recours. Je pense que l'on pourrait en avoir besoin dans deux mois si les déchirements [pour la tête de l'UMP – NDLR] étaient très forts. L'ancien ministre ajoute qu'il "continue à considérer que Nicolas Sarkozy est notre leader naturel", et avoir "droit de nourrir l'ambition qu'il puisse retrouver une place majeure dans la vie politique de notre pays".
Populaire chez plus d'un Français sur deux depuis sa défaite
Même son cloche du côté des proches de François Fillon. Cité par le magazine Challenges, l'un d'eux (qui reste anonyme), assure que "François en est persuadé : en 2017, c’est Sarkozy qui sera en face de lui [aux primaires UMP – NDLR]. Pas Copé !". Et l'hebdomadaire économique rappelle que, à l'instar de Jacques Chirac une fois qu'il eut quitté le pouvoir en 2007, la côté de popularité de Nicolas Sarkozy, calculée par l'Ifop/Paris Match, a gagné douze points en juin. Le prédécesseur haï de François Hollande séduit désormais 52% des Français, un mois seulement après sa défaite. Alors, ira, ira pas ?
http://www.midilibre.fr/2012/07/03/et-nicolas-sarkozy-se-representait-en-2017,527567.php
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