lundi 2 juillet 2012

Les petites phrases du 2 juillet 2012

BACHELOT - Henri Guaino, sur France InfoLes critiques de l'ex-ministre UMP, Roselyne Bachelot, contre la stratégie électorale de Nicolas Sarkozy et son entourage sont d'"une vulgarité effrayante" à l'image de leur auteur, a déclaré lundi Henri Guaino. "Je ne commente pas un livre d'une telle vulgarité de pensée, d'attitude, de comportement, les auteurs ressemblent souvent à leur livre. C'est d'une profonde vulgarité", a commenté l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy . "Quand on a fait des pieds et des mains pendant cinq ans pour être ministre et pour rester ministre, on a un peu de dignité", a-t-il souligné.
UMP - Marine Le Pen, sur BFMTVL'UMP est en "pleine dérive de chiraquisation" et ne répond pas aux attentes de ses électeurs, qui sont pour une grande majorité "d'accord" avec le Front national, a déclaré lundi Marine Le Pen. "Je crois qu'énormément d'adhérents de l'UMP, d'électeurs de l'UMP, vont prendre conscience, si ça n'est pas déjà le cas (...) qu'ils n'ont rien à attendre des dirigeants de l'UMP qui sont en pleine dérive de chiraquisation", a déclaré la présidente du FN. "C'est à qui sera le plus mou, le plus modéré, le plus centriste. Or ça n'est pas de cela dont les Français ont besoin", a-t-elle poursuivi.
UMP - Alain Juppé, sur Europe 1
Alain Juppé a adressé un nouvel avertissement aux candidats à la présidence de l’UMP, qu’ils soient déclarés, comme François Fillon, ou non, à l’image de Jean-François Copé. "Il ne faut pas confondre les échéances", a prévenu l’ex-Premier ministre lundi sur Europe 1. "On voit bien ce qui se prépare. C’est déjà le match pour 2017. Or, les Français n’attendent pas aujourd’hui que nous entrions dans une nouvelle campagne présidentielle. Ils attendent que l’UMP joue son rôle à l’Assemblée nationale et au Sénat et qu’elle propose un projet pour la prochaine décennie à venir", a-t-il déclaré.
COUPLE FRANCO-ALLEMAND, Bernard Cazeneuve, sur Europe 1
Bernard Cazeneuve a refusé de blâmer Pierre Moscovici après sa sortie dimanche. Le ministre de l'Economie avait accusé la droite de "n'avoir rien foutu". "Pierre Moscovici a raison sur le fond. Sur la forme, il a son tempérament. Vous savez à quel point il est prudent, méticuleux et recherche systématiquement le mot juste, mais on a le droit lorsqu'on est face à une situation aussi difficile que celle qui nous est léguée, parfois, de laisser aller son tempérament", a défendu le ministre délégué aux Affaires européennes. "Chacun a son registre lexical", a-t-il ajouté. "La situation laissée par la droite devrait d'ailleurs conduire François Fillon a plus de modestie et de modération dans ses propos. La situation est extrêmement grave", a poursuivi le ministre.



Henri Guaino : le livre de Roselyne Bachelot est... par FranceInfo
Cazeneuve : "La situation est grave" par Europe1fr

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