La veille, le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici a accusé la droite de n'avoir "rien foutu" pour réduire les déficits en 2012, estimant ne pas avoir de leçons à recevoir d'elle. "Madame Pécresse, Monsieur Fillon feraient mieux quand même de se taire", a lancé Pierre Moscovici, invité de RFI/TV5 Monde/Le Monde, leur reprochant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour ramener le déficit public à 4,5% du PIB en 2012, conformément aux engagements de la France. "Ils n'ont rien foutu pour réduire les déficits pendant cette année et c'est à nous que revient le poids de réformes structurelles justes. Qu'ils se taisent, nom de Dieu", s'est emporté le ministre, concédant peu après que l'opposition avait le droit de s'exprimer.
"Equation insoluble"
Dimanche, François Fillon avait aussi estimé dans le JDD que la
"politique qui est conduite" par le président François Hollande et son
gouvernement "est grave" et "nous emmène dans le mur à court terme". Valérie Pécresse, avait estimé que le président François
Hollande avait "rendu l'équation budgétaire insoluble par ses cadeaux
électoraux". "Laissons-les à leur convalescence et à leur congrès", avait alors
fulminé Pierre Moscovici dans une allusion au congrès
de l'UMP qui devrait voir en novembre les ténors de ce parti s'affronter pour sa
présidence.
Le Conseil des ministres doit examiner mercredi un projet de loi de finances rectificatives pour 2012 intégrant les premières mesures fiscales du quinquennat Hollande.
Le Conseil des ministres doit examiner mercredi un projet de loi de finances rectificatives pour 2012 intégrant les premières mesures fiscales du quinquennat Hollande.
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