Jean-François
Copé a estimé que la
Cour des comptes avait donné lundi, de manière "très claire", "un quitus
de la bonne gestion" des finances publiques lors du quinquennat Sarkozy, et que
"le mythe de l'ardoise cachée" brandi par la gauche est désormais "cassé".
"Depuis cinq ans la gauche a essayé en permanence de dire que tout était de la
faute de Nicolas Sarkozy, de notre gouvernement, et de notre majorité. Or (...)
la Cour des
comptes, autorité indépendante, présidée par Didier Migaud, ancien
parlementaire socialiste, vient de casser le mythe de l'ardoise cachée", a
déclaré le secrétaire général de l'UMP lors
d'une conférence de presse.
Selon lui, le message contenu dans l'audit publié lundi par la juridiction
financière est "très clair: c'est un quitus de la bonne gestion de la majorité
précédente et c'est, d'autre part, une incitation, pour ne pas dire une
injonction, au nouveau gouvernement de poursuivre la baisse des déficits et de
le faire, non pas par des augmentations d'impôts, mais par des baisses de
dépenses publiques". Le député-maire de Meaux a qualifié d'"injonctions
outrancières et caricaturales" les vives critiques du ministre de l'Economie
Pierre Moscovici selon lequel la droite n'a "rien foutu" pour réduire les
déficits en 2012. M. Copé s'en est aussi pris au projet de loi de finances
rectificative que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des
ministres.
Pour Pécresse, "un satisfecit pour
Sarkozy"
De son côté, l'ex ministre UMP du
Budget, Valérie Pécresse, a estimé lundi que le rapport de la Cour des Comptes sur l'état des finances publiques était "un
satisfecit pour Nicolas Sarkozy et un sérieux avertissement pour François
Hollande". "C'est un satisfecit pour Nicolas Sarkozy, car il y a très peu de
surprises dans le budget 2012", a-t-elle déclaré sur France Inter. 1,5 milliard
d'aléas budgétaires (Didier Migaud) le dit lui-même, c'est un aléa limité et qui
peut très bien être compensé par la réserve de précaution de 4 milliards que
nous avions constituée", a ajouté l'ex ministre.
Dans son rapport remis lundi matin au Premier ministre Jean-Marc
Ayrault, la Cour des comptes estime que
l'effort budgétaire pour respecter les engagements internationaux de la France
en 2012 devrait nécessiter entre 6 et 10 milliards de mesures nouvelles. La Cour
considère en revanche que les "menaces de dépassements" budgétaires pour 2012
-l'héritage de la gestion du gouvernement Fillon- sont d'une "ampleur réduite",
comprise entre 1,2 et 2 milliards d'euros.
http://lci.tf1.fr/politique/cour-des-comptes-cope-y-voit-un-quitus-de-la-bonne-gestion-sarkozy-7395257.html
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