Si l'envolée des températures a plongé les Français dans la
torpeur en cette fin de mois d'août, celle des carburants a eu plutôt tendance à
donner des sueurs froides aux automobilistes. Et c'est devenu, sans conteste,
l'un des dossiers les plus chauds de la rentrée, même s'il n'a pas été
officiellement inscrit à l'ordre du jour du Conseil des ministres de ce
mercredi.
Très attendu sur ce thème, Jean-Marc Ayrault, qui fait cette semaine sa rentrée politique, a annoncé mercredi matin une prochaine diminution, "modeste" et "provisoire" des taxes sur les carburants perçues par l'Etat. Objectif : desserrer quelque peu l'étau sur le budget des automobilistes. Interrogé sur BFMTV et RMC, il a précisé que cette mesure serait prise dans l'attente d'un mécanisme plus durable de régulation des prix. Il a annoncé par ailleurs son intention de mettre en place un organisme de surveillance de l'élaboration du prix des carburants, associant notamment les organisations de consommateur.
Ce que prévoit le gouvernement
Il est vrai que les prix de l'essence et du diesel ont frôlé la semaine dernière en France leur records historiques, établis en mars-avril, mettant encore un peu plus la pression sur le gouvernement. Le gazole, carburant préféré des français (il représente environ 80% des ventes à la pompe) s'est hissé juste en-dessous de 1,45 euro le litre en moyenne, à moins d'un centime de son record absolu atteint à la mi-mars, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. L'essence sans plomb n'est pas en reste. Le super sans plomb 95 et le sans plomb 98 ont augmenté tous deux de plus de trois centimes par litre, à courte portée là encore de leurs pics d'avril.
Une réunion des professionnels du secteur a d'ores et déjà été programmée la semaine prochaine autour du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici. Lequel, déjà interrogé avec insistance sur ce thème depuis la mi-août, avait assuré ces derniers jours que le gouvernement prendrait des mesures avant la fin du mois. Autant d'annonces qui font échos aux propositions de François Hollande durant la campagne présidentielle : l'actuel chef de l'Etat avait évoqué l'idée d'un blocage des prix des carburants pendant une période de trois mois. Mais ce blocage n'avait finalement pas été mis en oeuvre en raison d'une baisse des cours du pétrole.
Très attendu sur ce thème, Jean-Marc Ayrault, qui fait cette semaine sa rentrée politique, a annoncé mercredi matin une prochaine diminution, "modeste" et "provisoire" des taxes sur les carburants perçues par l'Etat. Objectif : desserrer quelque peu l'étau sur le budget des automobilistes. Interrogé sur BFMTV et RMC, il a précisé que cette mesure serait prise dans l'attente d'un mécanisme plus durable de régulation des prix. Il a annoncé par ailleurs son intention de mettre en place un organisme de surveillance de l'élaboration du prix des carburants, associant notamment les organisations de consommateur.
Ce que prévoit le gouvernement
Il est vrai que les prix de l'essence et du diesel ont frôlé la semaine dernière en France leur records historiques, établis en mars-avril, mettant encore un peu plus la pression sur le gouvernement. Le gazole, carburant préféré des français (il représente environ 80% des ventes à la pompe) s'est hissé juste en-dessous de 1,45 euro le litre en moyenne, à moins d'un centime de son record absolu atteint à la mi-mars, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. L'essence sans plomb n'est pas en reste. Le super sans plomb 95 et le sans plomb 98 ont augmenté tous deux de plus de trois centimes par litre, à courte portée là encore de leurs pics d'avril.
Une réunion des professionnels du secteur a d'ores et déjà été programmée la semaine prochaine autour du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici. Lequel, déjà interrogé avec insistance sur ce thème depuis la mi-août, avait assuré ces derniers jours que le gouvernement prendrait des mesures avant la fin du mois. Autant d'annonces qui font échos aux propositions de François Hollande durant la campagne présidentielle : l'actuel chef de l'Etat avait évoqué l'idée d'un blocage des prix des carburants pendant une période de trois mois. Mais ce blocage n'avait finalement pas été mis en oeuvre en raison d'une baisse des cours du pétrole.
Cette hausse à la pompe ces dernières semaines est essentiellement due à la remontée des cours du brut ainsi qu'à l'affaiblissement de l'euro face au dollar, monnaie dans laquelle sont libellés les prix pétroliers
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire